Franc succès pour la 2ème édition de l’opération "Je marche, je cours, contre la drépanocytose"

Drépanocytose : en marche pour la santé ©Mickaël Bastide et Olivier Duflo - Guadeloupe La 1ère
Plus de 500 personnes ont marché et/ou couru contre la Drépanocytose, dimanche, aux Abymes. L’association Guadeloupe Espoir Drépanocytose (GED) et ses partenaires sont à l’initiative de ce rendez-vous sportif, alors que cette maladie génétique et héréditaire touche particulièrement l’archipel. 1500 patients sont dénombrés, localement.

C’est, ce 19 juin, la Journée mondiale de la drépanocytose.

1500 drépanocytaires en Guadeloupe

La drépanocytose, pathologie due à une malformation des globules rouges dans le sang, touche quelques 1.500 personnes en Guadeloupe et 12.000 à l’échelle nationale. Elle se manifeste par une anémie, des crises douloureuses et un risque d’infections bactériennes sévères.
Héréditaire, cette maladie génétique se transmet de parents à enfants ; l’archipel compte 50.000 transmetteurs potentiels. 25 à 30 naissances sont concernées chaque année, localement.
Les populations concernées sont originaires d’Afrique Noire, d’Inde, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen.

La drépanocytose touche quelques 1.500 personnes en Guadeloupe.

Le sport contre la maladie

Pour marquer cette Journée, l’opération "Je marche, je cours, contre la drépanocytose" a été reconduite, hier.
Pour cette deuxième édition, plus de 500 participants, de tous âges et tout de blanc vêtus, se sont élancés, dès 7h00 du matin, sur les 7 kilomètres du parcours, au départ de la ZAC de Petit-Pérou, aux Abymes.

Il faut savoir que la pratique d’un sport est recommandée, pour les drépanocytaires.
Toutefois, ces derniers doivent être particulièrement vigilants, car les crises peuvent être déclenchées par la déshydratation, le refroidissement, le manque d’oxygène, le stress, ou encore l’exposition au soleil. Toutes ces situations à risques sont à éviter, lors d’une pratique sportive comme dans la vie de tous les jours.

Avant le départ, ce dimanche, une séance d’échauffement et d’étirement musicale a été organisée. Il y avait aussi, sur place, un village santé, pour la partie sensibilisation de cet évènement.

 

REPORTAGE :
Reporter : Mickaël Bastide
JRI : Olivier Duflo
Monteur : Karla Nérin
Mixeur : Teddy Artis