300 000 euros, c'est le montant de la sanction pécuniaire infligée par le gendarme des télécoms à Free Caraïbe, car ce dernier n'a pas respecté les délais de déploiement aux Antilles. La décision lui a été notifiée par courrier le 18 octobre 2022.
Et pour cause, selon l'ARCEP ( l’Autorité de Régulation des communications Electroniques, des Postes et de la distribution de la Presse opérateur de téléphonie mobile); Free Caraïbe est arrivé bien trop tard aux Antilles par rapport à la date initialement prévue.
En effet, en 2017, le régulateur des télécoms avait attribué à Free Caraïbe des fréquences en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
Cependant, trois ans plus tard, en décembre 2020, l'institution avait constaté que l'entreprise de Xavier Niel, ne s'était toujours pas implantée aux Antilles. Par la suite, le gendarme des télécoms avait donc mis en demeure Free Caraïbe de le faire au plus tard le 31 décembre 2021. Mais, ce n’est que cinq mois plus tard en Mai 2022 que Free Caraïbe s’est déployé.
Pour se défendre, l'opérateur de téléphone mobile, explique avoir révolutionné le marché Antilles, qui subissait jusqu'alors des tarifs mobiles élevés, en raison de l'absence de concurrence suffisante, et rajoute avoir proposé un forfait sans engagement six fois moins cher que les offres préexistantes.