Laura Brelle est un exemple de cette jeunesse qui donne du sens à la vie, en passant par la formation et la responsabilité.
Cette jeune femme est docteure en chimie et sciences des matériaux. Elle a soutenu sa thèse en juin 2022, à l’université de Paris-Est Créteil (UPCE), après un cursus de huit années. A la rentrée de septembre, elle a intégré l’Université des Antilles (UA), où elle avait débuté ses études post-baccalauréat, en tant qu’attachée temporaire d’enseignement et de recherche.
Elle met donc désormais ses compétences et ses compétences au service de la Guadeloupe, depuis son laboratoire installé dans le bâtiment de recherches de la faculté des sciences exactes et naturelles, sur le campus de Fouillole, à Pointe-à-Pitre.
Laura Brelle se trouve là où elle rêvait d’être, dans des fonctions qu’elle visait.
Au fur et à mesure de mes années d’étude, je me suis vite orientée vers la chimie et, plus particulièrement, vers les sciences des matériaux, parce que je me suis prise d’amour et de passion pour cette matière. Donc, j’ai continué jusqu’au doctorat.
Laura Brelle, docteure en chimie et sciences des matériaux
Dans le cadre de son travail, elle étudie les algues sargasses, ces éléments vus comme des nuisibles qui sont massivement entrés dans la vie des Guadeloupéens il y a 11 ans.
On cherche à extraire le maximum de molécules, entre autres l’alginate qui est un sucre. Mais on peut extraire une variété de molécules, que l’on essaie d’identifier, au niveau de laboratoire, afin de pouvoir élaborer des matériaux, destinés à plusieurs domaines, comme l’environnement, la santé...
Laura Brelle, docteure en chimie et sciences des matériaux
La valorisation des sargasses : voilà un projet important, qui transformerait un problème en solution. Un cheval de bataille noble, donc, auquel contribue la jeune docteure.
Reportage :
Journaliste : Alex Robin
Journaliste reporter d’images : Jean-Marie Mavounzy
Monteur : Mickaël Blathase
Mixeurs : Emilien Beaugendre et Gilbert Barnabot.