La Guadeloupe a un potentiel géothermique énorme, largement sous-évalué, selon les scientifiques. Cette ressource pourrait, dans un futur proche, couvrir près de 30% des besoins du territoire, en électricité, soit bien davantage que les 6% actuels.
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En la matière, il faut le dire, la recherche avance à grand pas depuis quelques années, via le projet GEOTREF, une plateforme d’innovation pour l’exploration et le développement de la Géothermie. Elle bénéficie de l’expertise d’un consortium de structures publiques et privées.
Mais l'argent reste le nerf de la guerre. Non point pour l'heure en terme de rentabilité mais d'abord en terme de coût d'investissement pour la recherche et, notamment pour la localisation de réservoirs. Une facture qui s’élève à plusieurs dizaines de millions d’euros.
Jean-Marc Lardeaux est Professeur de géologie à l’université « Nice Sophia Antipolis » et ancien-président du Conseil scientifique référent en géothermie de France
Pour l'heure, on est encore bien loin de la phase d’exploitation de nouveaux réservoirs, autres que ceux gérés par ORMAT, à Bouillante.
Le filon dans la zone allant de Bouillante à Vieux-Habitants, semble cependant prometteur selon les résultats de recherches géologiques, du projet GEOTREF. Mais les seuls forages envisagés, pour l’heure, sont synonymes de prélèvements, en profondeur d’exploration, pour la recherche, précédés d’études et d’enquêtes de rigueur.
Jean-Frédéric Lebrun est professeur, responsable du département géologie, à l’Université des Antilles, sur le Campus de Fouillole
Et justement, pour l'Université des Antilles, la géothermie est aussi une formidable source d’insertion. Elle en a d'ailleurs fait une filière de recherche, parce que, dans un futur proche, la Guadeloupe aura également besoin d’ingénieurs et de techniciens spécialisés.
L'exemple d'Alexiane Favier est pertinent en la matière. La géothermie était justement au centre de ses travaux de recherche.
La jeune femme a soutenu sa thèse le 30 octobre dernier à Fouillole, devant un parterre d’éminents scientifiques, tous dithyrambiques, quant à la clarté de sa restitution, écrite et orale.
Le sujet développé, après 3 ans et demi de recherches : l’« évolution spatio-temporelle de l’hydrothermalisme, dans la plaque supérieure de l’arc des Petites Antilles, en Guadeloupe ».
De fait, Alexiane FAVIER a brillamment contribué au projet GEOTREF et est, selon les membres du jury, promise à un bel avenir.
Mais l'argent reste le nerf de la guerre. Non point pour l'heure en terme de rentabilité mais d'abord en terme de coût d'investissement pour la recherche et, notamment pour la localisation de réservoirs. Une facture qui s’élève à plusieurs dizaines de millions d’euros.
Jean-Marc Lardeaux est Professeur de géologie à l’université « Nice Sophia Antipolis » et ancien-président du Conseil scientifique référent en géothermie de France
Le filon dans la zone allant de Bouillante à Vieux-Habitants, semble cependant prometteur selon les résultats de recherches géologiques, du projet GEOTREF. Mais les seuls forages envisagés, pour l’heure, sont synonymes de prélèvements, en profondeur d’exploration, pour la recherche, précédés d’études et d’enquêtes de rigueur.
Jean-Frédéric Lebrun est professeur, responsable du département géologie, à l’Université des Antilles, sur le Campus de Fouillole
L'exemple d'Alexiane Favier est pertinent en la matière. La géothermie était justement au centre de ses travaux de recherche.
La jeune femme a soutenu sa thèse le 30 octobre dernier à Fouillole, devant un parterre d’éminents scientifiques, tous dithyrambiques, quant à la clarté de sa restitution, écrite et orale.
Le sujet développé, après 3 ans et demi de recherches : l’« évolution spatio-temporelle de l’hydrothermalisme, dans la plaque supérieure de l’arc des Petites Antilles, en Guadeloupe ».
De fait, Alexiane FAVIER a brillamment contribué au projet GEOTREF et est, selon les membres du jury, promise à un bel avenir.