Mercredi dernier, le 1er ministre a pris des décrets en conseil des ministres pour « assouplir » le code du travail en cette période de gestion de l’épidémie du Covid 19. Des décrets pris dans le cadre de la loi d’état d’urgence sanitaire.
•
Le temps de travail pourra être modifié mais attention, pas pour tout le monde, uniquement pour les entreprises qui sont jugées essentielles à la continuité de la vie économique. Ce temps de travail pourra être de 60 heures hebdomadaires.
Le temps de repos aussi est modifié, pour ces mêmes entreprises, il pourra être de 9 heures entre deux journées de travail contre 11 heures actuellement.
Parallèlement, le gouvernement prévoit des « compensations » en heures supplémentaires équivalentes à l’issue de la crise.
Avec cette épidémie, le gouvernement modifie aussi la prise de congé. Les entreprises qui restent ouvertes doivent pouvoir adapter leur activité. Si elles n’utilisent pas le chômage partiel, dès publication de ces décrets, elles peuvent imposer les prises de congés payés. Et là il faut absolument un accord de branche ou d’entreprise. La possibilité aussi de modifier les congés déjà posés, leur est donnée, sans accord du salarié, mais seulement pour 6 jours fractionnables.
L’obligation de prévenance de ces modifications de congés a aussi été ramenée d’un mois à un jour franc. Le repos hebdomadaire reste inchangé, mais il peut ne pas être forcément le dimanche.
Edouard Philippe, le 1er ministre justifie ces modifications par la mise en place "d’une véritable " économie de guerre". Le gouvernement voit, large, très large, ce sont des mesures d’urgence applicables jusqu’au 31 décembre 2020.
Henri Berthelot, le secrétaire général de l’UIR CFDT en Guadeloupe réagit à la prise de ces ordonnances qui modifie le droit du travail en France pour une période donnée dans le cadre de cette lutte contre le Covid 19. Pour lui, la confédération française des travailleurs va négocier pied à pied avec le gouvernement pour que les décrets d’application soient bien encadrer pour éviter toutes dérives. Cette modification ne concerne que des secteurs bien précis.
Henri Berthelot.
Le secrétaire général de l’Union interprofessionnelle Régionale de la CFDT en Guadeloupe affirme que son organisation syndicale sera vigilante. Pas question de laisser faire ces entreprises sans dialogue avec les salariés à travers les CSE. Il revient sur la modification de la durée hebdomadaire du travail dans certaines entreprise, 60 heures inimaginable pour Henri Berthelot.
Le temps de repos aussi est modifié, pour ces mêmes entreprises, il pourra être de 9 heures entre deux journées de travail contre 11 heures actuellement.
Parallèlement, le gouvernement prévoit des « compensations » en heures supplémentaires équivalentes à l’issue de la crise.
Avec cette épidémie, le gouvernement modifie aussi la prise de congé. Les entreprises qui restent ouvertes doivent pouvoir adapter leur activité. Si elles n’utilisent pas le chômage partiel, dès publication de ces décrets, elles peuvent imposer les prises de congés payés. Et là il faut absolument un accord de branche ou d’entreprise. La possibilité aussi de modifier les congés déjà posés, leur est donnée, sans accord du salarié, mais seulement pour 6 jours fractionnables.
L’obligation de prévenance de ces modifications de congés a aussi été ramenée d’un mois à un jour franc. Le repos hebdomadaire reste inchangé, mais il peut ne pas être forcément le dimanche.
Edouard Philippe, le 1er ministre justifie ces modifications par la mise en place "d’une véritable " économie de guerre". Le gouvernement voit, large, très large, ce sont des mesures d’urgence applicables jusqu’au 31 décembre 2020.
Henri Berthelot, le secrétaire général de l’UIR CFDT en Guadeloupe réagit à la prise de ces ordonnances qui modifie le droit du travail en France pour une période donnée dans le cadre de cette lutte contre le Covid 19. Pour lui, la confédération française des travailleurs va négocier pied à pied avec le gouvernement pour que les décrets d’application soient bien encadrer pour éviter toutes dérives. Cette modification ne concerne que des secteurs bien précis.
Henri Berthelot.
Henri Berthelot
Le secrétaire général de l’Union interprofessionnelle Régionale de la CFDT en Guadeloupe affirme que son organisation syndicale sera vigilante. Pas question de laisser faire ces entreprises sans dialogue avec les salariés à travers les CSE. Il revient sur la modification de la durée hebdomadaire du travail dans certaines entreprise, 60 heures inimaginable pour Henri Berthelot.
Henri Berthelot.