Pas le temps de se soumettre au découragement et pourtant, ici et là, les pertes sont lourdes et les situations sont aussi variées que difficiles.
En la matière, la triste palme de ce palmarès revient probablement à Sébastien Nobin, et il s'en passerait bien. Mais le sort en a décidé autrement.
Son magasin, il venait de l'ouvrir. Le mardi de cette semaine fatale, il proposait un nouveau magasin d'instruments de musique dans cette zone de Petit-Pérou aux Abymes. La montée des eaux du vendredi lui a été fatale. Tout est à recommencer, en espérant l'aide des assurances.
Les assurances, Mike Mohandir espère beaucoup d'elles. Gérant d'une société d'ambulances, samedi matin son parc n'était que désolation. Mêmes les véhicules fraichement acquis se sont retrouvés sous les eaux.
De telles situations, les magasins du groupe Mouëza les ont connues plusieurs fois depuis leur installation dans la zone de Petit-Bourg. Mais à chaque fois, il a fallu y croire pour retrousser ses manches et repartir le plus vite possible. La concurrence est rude dans le secteur, il s'agit donc de tout mettre en œuvre pour que la clientèle fidèle n'aille pas chercher ailleurs ce qu'elle a toujours trouvé dans ces magasins.
Pas le temps donc d'avoir des états d'âme. Après la crise sanitaire, les mouvements sociaux, ce sont maintenant les catastrophes naturelles qui s'inscrivent sur la piste du slalom géant que tous ces commerces ont du affronter durant ces deux dernières années. Et à chaque fois il a fallu recommencer.