Cela fait dix ans que, de loin en loin, le plan d'eau de l'anse Tabarin est impraticable, à cause d'un problème d'épuration des eaux usées, qui se déversent dans la mer. Les usagers prennent leur mal en patience, notamment ceux de la base nautique installée sur place.
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L'anse Tabarin est l'un des sites de baignade les plus fréquentés de la commune du Gosier. Le site accueil aussi la première piscine en eau de mer de la Guadeloupe, depuis novembre 2010, ainsi qu'une école de voile.
Tous les samedis matin, près de 130 personnes participent aux activités proposées par la base nautique installée sur le site. Mais, aujourd’hui, pas un kayak n’a été sorti à l’eau... et pour cause !
Il semble que l'on ne puisse pas toujours se fier à cette eau bleue qui invite à la baignade car, parfois, une odeur nauséabonde interpelle.
Elle provient d'une canalisation d'eaux usées, camouflée par des rochers et qui débouche directement dans la mer. Et il arrive que l'eau qui en sort ne soit pas épurée. La faute à un moteur, qui dysfonctionne "une à deux fois par mois", selon Félix Dinane, le directeur de la base nautique du Gosier, qui est presque résigné :
Du côté de la municipalité du Gosier, si la gêne occasionnée a bien été constatée, impossible pour elle d’intervenir car, depuis 2015, la compétence liée à l’assainissement et au traitement des eaux usées a été déléguée au Syndicat intercommunal d'alimentation en eau et d'assainissement de la Guadeloupe (SIAEAG), comme le rapelle Cédric Cornet, maire du Gosier et président de la communauté d'agglomération la Riviéra du levant (CARL) :
Une situation que déplorent les usagers, dont les membres du "Grand Gousier Basket Club", venus profiter du plan d'eau. Christelle Romain est secrétaire de cette association sportive.
Selon Ferdy Louisy, nouveau président du SIAEAG, un vaste état des lieux de toutes les stations d’épuration de la Guadeloupe a déjà été réalisé. Sept d’entre-elles doivent être remises aux normes. Les travaux correspondants ont été inscrits dans le plan d’actions prioritaires, dont la Région, l’Europe, l’Office français de la biodiversité et l’Office de l’eau sont déjà parties prenantes.
La CARL pourrait également être sollicitée, en tant que maîtrise d’ouvrage, pour les réparations de la station d’épuration défaillante.
En attendant, toutes les activités nautiques sont déconseillées, à l’Anse Tabarin.
Il semble que l'on ne puisse pas toujours se fier à cette eau bleue qui invite à la baignade car, parfois, une odeur nauséabonde interpelle.
Elle provient d'une canalisation d'eaux usées, camouflée par des rochers et qui débouche directement dans la mer. Et il arrive que l'eau qui en sort ne soit pas épurée. La faute à un moteur, qui dysfonctionne "une à deux fois par mois", selon Félix Dinane, le directeur de la base nautique du Gosier, qui est presque résigné :
Selon Ferdy Louisy, nouveau président du SIAEAG, un vaste état des lieux de toutes les stations d’épuration de la Guadeloupe a déjà été réalisé. Sept d’entre-elles doivent être remises aux normes. Les travaux correspondants ont été inscrits dans le plan d’actions prioritaires, dont la Région, l’Europe, l’Office français de la biodiversité et l’Office de l’eau sont déjà parties prenantes.
La CARL pourrait également être sollicitée, en tant que maîtrise d’ouvrage, pour les réparations de la station d’épuration défaillante.
En attendant, toutes les activités nautiques sont déconseillées, à l’Anse Tabarin.