18 élus de la majorité municipale de Gosier, sur les 27 (le conseil municipal compte 35 élus), mènent la fronde. Ils ont refusé de participer ce jeudi soir à une réunion de majorité convoquée par Cédric Cornet, à 18 heures, pour tenter de régler le problème. Une fin de non-recevoir. Les frondeurs veulent être payés immédiatement avec effets rétroactifs depuis leurs prises de fonction. C’est l’objet de leur premier courrier adressé à Cédric Cornet, le 12 juillet dernier.
On se souvient que, la ligne politique de cette majorité c’est le bénévolat. Ils l’ont martelé durant la campagne électorale. Mais force est de constater, selon eux, que le travail sans être payé ne concerne pas le maire Cédric Cornet. Il s’est fait octroyer des frais de représentation de la commune de Gosier. Puis il a été élu président de la communauté d’agglomération de la Riviera du levant, perçoit, là aussi, des frais de représentations pour cet EPCI, en plus de son traitement de président. En Mai dernier, il a été élu président d’un Syndicat d’innovations et de valorisation des déchets. Et enfin, conseiller régional en juin. Les élus en colère ne veulent plus être les bénévoles de la farce.
L’autre front de cette attaque contre leur leader : une demande de prise de position claire. La cheffe de file, pour ce volet, Liliane Montout, 1ere adjointe au maire, mais aussi 11ème sur la liste Peyi Gwadloup aux dernières régionales. Ces élus de la majorité demandent à Cédric Cornet, de prendre position publiquement et de réfuter de graves accusations contre lui. Des accusations qui font état d’une vidéo supposée à caractère sexuelle.
Le courrier signé là aussi par 18 membres de la majorité, le 14 juillet dernier, parle, je cite, de « pedo-criminalité » présumée. Ces élus affirment se faire invectiver par la population au quotidien.Le Gosier est en ébullition.
A cela se rajoute la pétition lancée par le syndicat, CFTC, de Mario Varo. Une pétition qui exige la révocation pure et simple du maire du Gosier.
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