À quelques centaines de mètres de l’usine Gardel, des planteurs de cannes s’adonnent à d’interminables parties de dominos. Dans ce folklore parlé, chaque mouvement est illustré de son commentaire savant. Ce n’est certainement pas la première fois que le nom de Nicolas Philippot fait l’objet de raillerie, par ces planteurs et usiniers de plusieurs années d’expérience pour certains. Ils n’en finissent pas avec les exemples des prix pratiqués au rabais par le Directeur de l’usine. Hugues NAGAPIN Planteur et Ancien Usinier de Gardel :
Mobilisation et plaisir du domino n’ont jamais fait si bon ménage. Mais le plus dur reste à venir.
Dans un communiqué en date du 19 Avril, Nicolas Philippot manifeste ses inquiétudes quant à l’avenir de l’usine.
Face à cette situation et compte tenu du contexte financier extrêmement préoccupant pour GARDEL SA, nous avons soumis au Comité Social et Economique (CSE) de l’entreprise une demande de mise en activité partielle. Ainsi, une grande partie des salariés de GARDEL seront en chômage partiel. Nous estimons que 80% des salariés seront concernés dès demain et 90% dès lundi matin.
Nicolas Philippot, Directeur Général délégué de l'Usine Gardel
Début mars, une procédure de chômage partiel avait déjà été mise en place, sans grande conséquence. Mais tout ça pour le collectif c'est de la poudre aux yeux. Eugène Mardivirin, Exploitant Agricole Membre du « Kolèktif des Agriculteurs » (KDA) :
Si d’ici le 17 mai, date de la prochaine réunion CSE, les salaires seront versés à 100% aux salariés de Gardel, personne ne sait quand prendra fin ce conflit.