Alors même que le nombre d’enfants inscrits est stable, les recettes de la Caisse des Ecoles de Pointe-à-Pitre continuent de baisser année après année. Ainsi des quelques 600 000 euros encaissés en 2014, on est passé à 354 000 euros en 2017.
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Des contrôles effectués tout au long du premier semestre 2018 vont permettre de mettre à jour un certain nombre de dysfonctionnements graves. Environ 43 000 euros ont disparus sur les 6 premiers mois de l’année. Les contrôles vont très vite désigné Fabrice Bureau, le régisseur de la Caisse.
Interrogé le 23 juillet par ses supérieurs, l’homme va très vite reconnaître les faits. Il va expliquer qu’il tamponnait les cartes de cantine pour une période de 6 mois, alors qu’il n’encaissait que l’équivalent d’un mois. Il tamponnait également les cartes à l’extérieur de l’établissement contre rémunération. Enfin, il encaissait le paiement mais modifiait ensuite le paramétrage du logiciel pour faire disparaître la recette du jour.
Fabrice Bureau va réitérer ces aveux le lendemain devant le comptable public qui va immédiatement le relever de ces fonctions.
Des contrôles complémentaires vont être réalisés sur le logiciel. Les informaticiens vont remonter jusqu’en 2014. Et là, mauvaise surprise, le montant total des détournements atteindrait 650 858 euros. Un montant provisoire qui pourrait encore augmenter sous réserves d’investigations plus poussées
Ce mardi, Xavier Bonhomme, le procureur de la république a décidé de lancer une enquête préliminaire qui a été confiée au service financier de la DIPJ. Enquête qui fait suite à deux plaintes. La première, déposée le 3 septembre, émane d’un fonctionnaire territorial qui a requis l’anonymat par peur des représailles de sa hiérarchie. La seconde intervient quelques jours plus tard et émane de la ville de Pointe-à-Pitre.
Pour autant, Jacques Bangou, que nous avons contacté, n’a pas souhaité s’exprimer.
Contacté lui aussi, Max Mathiasin, directeur de la caisse des écoles de 2004 à 2016, et actuel député de la 3ème circonscription, a tenu à rappeler "qu’il y a une stricte séparation entre l’administratif et la régie et que seul le percepteur était l’interlocuteur direct du régisseur."
Interrogé le 23 juillet par ses supérieurs, l’homme va très vite reconnaître les faits. Il va expliquer qu’il tamponnait les cartes de cantine pour une période de 6 mois, alors qu’il n’encaissait que l’équivalent d’un mois. Il tamponnait également les cartes à l’extérieur de l’établissement contre rémunération. Enfin, il encaissait le paiement mais modifiait ensuite le paramétrage du logiciel pour faire disparaître la recette du jour.
Fabrice Bureau va réitérer ces aveux le lendemain devant le comptable public qui va immédiatement le relever de ces fonctions.
Des contrôles complémentaires vont être réalisés sur le logiciel. Les informaticiens vont remonter jusqu’en 2014. Et là, mauvaise surprise, le montant total des détournements atteindrait 650 858 euros. Un montant provisoire qui pourrait encore augmenter sous réserves d’investigations plus poussées
Des investigations complémentaires vont être menées
Ce mardi, Xavier Bonhomme, le procureur de la république a décidé de lancer une enquête préliminaire qui a été confiée au service financier de la DIPJ. Enquête qui fait suite à deux plaintes. La première, déposée le 3 septembre, émane d’un fonctionnaire territorial qui a requis l’anonymat par peur des représailles de sa hiérarchie. La seconde intervient quelques jours plus tard et émane de la ville de Pointe-à-Pitre.Pour autant, Jacques Bangou, que nous avons contacté, n’a pas souhaité s’exprimer.
Contacté lui aussi, Max Mathiasin, directeur de la caisse des écoles de 2004 à 2016, et actuel député de la 3ème circonscription, a tenu à rappeler "qu’il y a une stricte séparation entre l’administratif et la régie et que seul le percepteur était l’interlocuteur direct du régisseur."