Des conducteurs et mécaniciens des bus Karu’lis, qui travaillent pour la Société de transport de l’agglomération centre (STAC), sont mobilisés depuis hier (mardi 5 décembre 2023). Cette grève est susceptible d’être reconductible, annonce la CGTG, à l’origine de ce mouvement de protestation.
Le syndicat milite pour une amélioration des conditions de travail et une revalorisation salariale. Il dénonce, par ailleurs, un management de terreur, d’intimidation, ainsi que des menaces déguisées.
"Tout ceci n’a que trop duré", selon les salariés affiliés à la CGTG, car cette situation n’est pas propice à l’exercice d’un service dit "public", en toute sécurité et sereinement. Ils parlent aussi des climatisations hors d’usage dans 80% du parc roulant, ou encore du nombre d’incivilités qui augmente, en raison des nombreux dysfonctionnements.
C’est un ras-le-bol qui dure depuis des années, sur le réseau Karu’lis. Malgré nos différentes actions, auprès de l’inspection du travail, de la DEAL, du SMT et même du procureur de la République, rien ne bouge à notre niveau. Et, même si, visuellement parlant, sur le terrain, la grève n’est pas vraiment suivie, les salariés en ont tous marre de cette situation.
Mickaël Lancréot, délégué syndical CGTG, à la STAC Karu’lis
Les grévistes sont installés sur le piquet de grève, au dépôt du Raizet (Les Abymes), où se situe le siège social de l’entreprise.
Ils n’envisagent pas de bloquer le service, au détriment des usagers.
Franchement, on n’est pas dans l’optique de bloquer pour bloquer. Nos revendications sont justes, c’est clair. Que le réseau fonctionne, c’est très bien. Nous ne sommes pas là pour déstabiliser le réseau, mais pour l’améliorer (...).
Mickaël Lancréot, délégué syndical CGTG, à la STAC Karu’lis
Selon la direction, il y a des sujets sur lesquels elle travaille avec le personnel. Elle s’engage à poursuivre sur cette voie et à poursuivre ses efforts.