Les élus et autres responsables économiques se sont réveillés. Depuis 48 heures, chacun appelle à la reprise urgente des négociations entre les deux parties.
Et cela nous a même valu un communiqué du préfet, le premier depuis sa récente prise de fonction. Xavier Lefort appelle à la "finalisation immédiate des discussions".
Car, il existe un projet de protocole de fin de conflit. En date du 8 février dernier, ce texte long de 9 pages comprend 17 articles.
Les 14 premiers reprennent l’essentiel du cahier de revendications déposé le 5 décembre dernier par la fédération de l‘Energie de la CGTG.
Le 15ème article rassemble les points de désaccords.
Désaccords qui se transforment en solution à l’amiable dans l’article suivant, l’article 16, sous la forme d’une indemnité forfaitaire, globale et exceptionnelle.
Une solution demandée à la direction d’EDF PEI par le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco.
S’il faut en croire ce projet de protocole, il ne resterait plus aux deux parties qu’à signer. Ce qui sonnerait la fin de la grève.
Le problème, c’est que ce document n’est en aucun cas l’aboutissement d’une négociation avec la FE-CGTG.
Jimmy Thélémaque, son secrétaire général, estime en effet qu’il déroge sur plusieurs points aux obligations légales de l’employeur. Et, plus grave, qu’il déroge au Code du Travail. Et donc, qu’il ne peut être signé en l’état.
Nous voilà donc parti pour un second round de négociations qui devrait reprendre lundi avec un nouvel acteur. Le syndicat a en effet demandé la présence du Conseil régional, au titre d’observateur.