Comme à chaque début d’année, l’Insee dresse le bilan démographique. Selon le dernier recensement, la Guadeloupe compte 395 000 habitants. Notre population diminue d’année en année. Elle à son plus bas niveau depuis 2004.
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La population française a atteint 67,2 millions d'habitants au 1er janvier 2018, soit une croissance de 233 000 personnes. En revanche, la population est en baisse en Guadeloupe.
L’Insee a présenté ce matin, à Basse-Terre, la résultat du recensement. La population guadeloupéenne est à son plus bas niveau depuis 2004. Le département a perdu plus de 5 360 personnes par rapport à 2010.
En 2015, la population légale s’établissait à 397 990 habitants. Et selon les estimations de l’Institut national de la statistiques et des études économiques, au 1er janvier 2017, deux ans après, elle est, de nouveau en baisse. Selon l’Insee nous étions 395 725 l’an dernier.
L’indice de fécondité est légèrement plus élevé que l’Hexagone, mais en retrait par rapport aux autres collectivités ultramarines. Une femme guadeloupéenne fait en moyenne 2,11 enfants. Cela entraîne de façon automatique une accélération du vieillissement de la population locale. Et qui dit vieillissement de la population dit mortalité. Et on meurt beaucoup dans notre archipel. 8,1% en 2016 soit près de 2 points de plus qu’en 2000. Le solde naturel 2016 reste positif. Pour mémoire c’est le nombre de naissances moins le nombre de décès : il y a un écart positif de 1 426.
La campagne 2018 du recensement commencera jeudi dans l’Hexagone, aux Antilles, et en Guyane.
L’Insee qui a annoncé, qu’elle allait intégrer cette année de nouvelles questions pour mieux prendre en compte les différentes configurations familiales.
L’Insee a présenté ce matin, à Basse-Terre, la résultat du recensement. La population guadeloupéenne est à son plus bas niveau depuis 2004. Le département a perdu plus de 5 360 personnes par rapport à 2010.
En 2015, la population légale s’établissait à 397 990 habitants. Et selon les estimations de l’Institut national de la statistiques et des études économiques, au 1er janvier 2017, deux ans après, elle est, de nouveau en baisse. Selon l’Insee nous étions 395 725 l’an dernier.
Alors, quelles sont les causes ?
Le solde naturel qui diminue d’année en année et un déficit migratoire qui augmente. Ce déficit migratoire s’explique par le nombre de jeunes de 18-25 ans qui quittent le département, pour les études, le premier emploi ou en quête d'autres horizons. Du coup, il y a un recul de la natalité de plus de 11 points.L’indice de fécondité est légèrement plus élevé que l’Hexagone, mais en retrait par rapport aux autres collectivités ultramarines. Une femme guadeloupéenne fait en moyenne 2,11 enfants. Cela entraîne de façon automatique une accélération du vieillissement de la population locale. Et qui dit vieillissement de la population dit mortalité. Et on meurt beaucoup dans notre archipel. 8,1% en 2016 soit près de 2 points de plus qu’en 2000. Le solde naturel 2016 reste positif. Pour mémoire c’est le nombre de naissances moins le nombre de décès : il y a un écart positif de 1 426.
La campagne 2018 du recensement commencera jeudi dans l’Hexagone, aux Antilles, et en Guyane.
L’Insee qui a annoncé, qu’elle allait intégrer cette année de nouvelles questions pour mieux prendre en compte les différentes configurations familiales.