"Les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Roberto Alvarez et Jean Victor Geneus (...) ont partagé leurs points de vue sur la question et ont exploré diverses options pour parvenir à une solution juste, équitable et raisonnable", selon le texte.
"Les deux pays ont convenu de la nécessité de réaliser une étude technique avec le soutien d'une organisation internationale qualifiée, choisie d'un commun accord" sur le "bassin hydrographique du Dajabón/Massacre, tant du côté est dominicain que du côté ouest haïtien", de même source.
La tension entre les deux pays est montée depuis quelques mois avec la construction par des opérateurs privés haïtiens d'un canal puisant l'eau dans le Dajabon, un cours d'eau marquant la frontière et autrement connu sous le nom de rivière du Massacre bien qu'il s'agisse d'un fleuve côtier.
En rétorsion, la République dominicaine a partiellement fermé la frontière avec Haïti. Le pays n'autorise que le commerce de biens de première nécessité.
Plusieurs incidents (manifestations, incursions) ont eu lieu à la frontière ces derniers mois.
Les deux pays entretiennent des relations tumultueuses en raison de l'immigration et de la construction d'un mur anti-migrant le long des 174 km de frontière par la République dominicaine, plus prospère que son voisin.