Le harcèlement scolaire, un fléau toujours aussi prégnant en Guadeloupe. Dans cette perspective, deux actions prioritaires ont été mises en place dans les écoles, à l’occasion du 9 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement : la passation par tous les élèves d’un questionnaire d’auto-évaluation sur le harcèlement.
Tous les élèves des écoles à compter du CE2, des collèges et des lycées se verront proposer de remplir une grille d’auto-évaluation non nominative visant à évaluer s’ils sont susceptibles d’être victimes de harcèlement scolaire. Deux heures du temps scolaire seront banalisées à cette fin, entre le jeudi 9 novembre et le mercredi 15 novembre.
Autre action à venir : l’inscription obligatoire de chaque école et établissement sur la plateforme du Programme de lutte contre le harcèlement à l’école (pHARe) et la mise en place des mesures associées. Une adhésion au programme pHARe désormais obligatoire pour toutes les écoles et pour tous les collèges et lycées.
Deux actions pour lutter contre le harcèlement
Dans l’académie, les écoles et établissements sont particulièrement engagées dans le cadre du programme Phare, à l’instar des écoles élémentaires de la circonscription de Basse-Terre qui ont signé la charte du programme et proposent des actions de sensibilisation aux élèves.
La rectrice de région académique, Christine Gangloff-Ziegler, a, pour l'occasion, effectué un déplacement à l’école Félix Laban, à Saint-Claude, qui fait partie de la circonscription.
A cette occasion, une séance d’Enseignement Moral et Civique était organisée pour échanger avec les élèves de CM2 et des élèves ambassadeurs de 3ème accompagnés de leur professeure et référente harcèlement au collège Rémy Nainsouta de Saint-Claude.
A l’issue de la séquence, les élèves ont reçu la bande dessinée « Sé konsa an yé », en présence de l’autrice Karine Cece. Cette bande dessinée, qui met en scène un personnage victime de harcèlement à cause de ses différences, est le fruit d’une action de sensibilisation engagée l’année dernière. Elle s’est traduite par la réalisation de la bande dessinée « Sé konsa an yé » et de six vidéos de sensibilisation qui ont été diffusées dans les établissements scolaires.
A (re) voir le reportage de Thierry Philippe