A l'heure de la reprise (en douceur) de la zone économique de Jarry, les chefs d'entreprises partagés entre enthousiasme et inquiétude

Le zone commerciale de Jarry, à Baie-Mahault, devrait retrouver ce lundi 11 mai, un niveau d’activité plus en adéquation avec ses ambitions. Si de nombreux commerces et entreprises rouvrent ce jour, l'affluence des grands jours n'est pas encore au rendez-vous. 
Le déconfinement, un moment attendu de la population, mais également des entrepreneurs du département. Ce lundi matin sonne la reprise pour bon nombre d'entreprises de Jarry, centre névralgique de l'économie guadeloupéenne. 
 

11 mai, journée test pour beaucoup

Si très tôt ce 11 mai, la zone de Jarry s'est animée, nous étions encore loin de l'affluence normale. En temps normal, vers 8 heures du matin, on assiste à des kilomètres de bouchon. Ce lundi matin, la circulation était plutôt fluide. 
Les commerces ouvrent progressivement... Pour beaucoup, c'est l'heure de la reprise. Les plus matinaux, comme souvent, sont les boulangers. Dès leur ouverture, ils ont retrouvé leurs habitués, tous respectant les mesures sanitaires en place ; la distanciation sociale ainsi que le port du masque. Preuve que les Guadeloupéens ont bien compris que cela fait désormais partie de notre quotidien. Ils sont nombreux à être contents de reprendre le travail, pour des raisons économiques, mais également pour retrouver une activité. Pour beaucoup, ce 11 mai est une journée test. 
 

Inquiétude des entrepreneurs à l'heure de la reprise

Du côté des sociétés, l’association "Entreprises Grand Jarry", qui regroupe les PME, TPE, grands groupes, mais aussi toutes les organisations sociaux-professionnelles et consulaires du territoire, se disent enthousiastes et entendent bien faire de cette étape celle de la reconquête du chiffre d’affaire.
Reste à savoir dans quelles conditions, dans quels délais et si les entreprises pourront garantir une réouverture en phase avec les consignes édictées par le gouvernement. Philippe Gothland président de l’association EGJ nous livre son état d’esprit.

Philippe Gothland, président de l’association EGJ

Une des appréhensions de l'EGJ concerne dans les Très Petites Entreprises qui n’ont pas toujours pu émarger aux aides de l’état.

Philippe Gothland président de l’association EGJ

Une des ombres qui plane au-dessus de cette reprise concerne la capacité des entreprises à respecter les mesures de protection imposées.
Selon Philippe Gothland, les chefs d’entreprises mettront tout en œuvre pour garantir la confiance des clients à conditions que les outils de protection soient accessibles. 

Philippe Gothland président de l’association EGJ