Après l'embellie et la bonne fréquentation de notre destination, durant les fêtes de fin d'année, l'avenir reste tout de même incertain, pour les hôteliers guadeloupéens. Ces derniers affichent, malgré tout, un large sourire. Tour d'horizon :
Après une année 2020 que l’on peut considérer comme catastrophique, pour les hôteliers, du fait de la pandémie de coronavirus, le mois de décembre a été une véritable bulle d’air.
C'est en ces termes qu'Adrien Gayak, directeur adjoint du Club Med la Caravelle, à Sainte Anne, évoque la fin d'année dernière, où les Français de l'Hexagone ont été invités, par le gouvernement, à faire du tourisme en Outre-mer.
En revanche, les locaux n'ont pas bénéficié de la possibilité de passer une journée dans l'enceinte de l'établissement, comme auparavant :
Le carnet de réservation, dans cet hôtel, est quasi complet, jusqu’à la fin du mois. En revanche, pour février, rien n’est aussi sûr.
Non loin de là, à La Toubana, tous les voyants ont également été au vert, sur les 15 derniers jours du mois de décembre, selon sa directrice, Chloé Arnoux. Mais pas de quoi combler les mois perdus. La fin d’année a apporté, avec elle, un regain d’activité plus que bienvenu, même si les équipes ont longtemps cru être condamnées à devoir passer les fêtes sans clients.
Et à l’image de son voisin, cet hôtel affiche un taux de remplissage de près de 80%, pour janvier, avec une suite de saison d’une grande fragilité.
Du côté de la Pointe de la Verdure, au Gosier, l’impulsion des fêtes de fin d’année s’est, cette fois-ci, vite dissipée. Avec 90 chambres occupées, sur les 270, l’inquiétude refait surface peu à peu, au Salako, dirigé par Michèle LEGER. Les "dernières minutes" priment en cette saison touristique, ce qui n'est guère rassurant, pour les professionnels, qui on dû mal à se projeter :
Enfin, à la directrice de l'Arawak Beach Resort, Catherine Cadrot, estime que la notion de haute saison a perdu tout son sens. Aujourd'hui, les businessmans, plus que les familles, permettent à l'hôtel de fonctionner.
Des prévisions plutôt pessimistes, donc, pour un secteur qui, il est vrai, est en première ligne, depuis le début de la pandémie.