Il y a un an tout juste, Yohann Equinoxe, scolarisé au lycée Chevalier de St-Georges, à Baimbridge, était tué à l’arme blanche, par un autre adolescent, âgé comme lui de 15 ans. Il avait tenté de résister lors d'un braquage. Un meurtre qui avait plongé la Guadeloupe dans la stupeur.
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Ce 13 septembre marque l’anniversaire d’un tragique événement. Il y a tout juste 1 an, le 13 septembre 2016, Yohann Equinoxe, un lycéen de 15 ans était tué par un autre jeune de 15 ans à quelques mètres de son établissement scolaire aux Abymes. Ce matin, les élèves et la proviseure du lycée de Baimbridge ont tenu à lui rendre hommage.
Les secours arrivent quelques minutes plus tard. Ils tentent le tout pour le tout mais il est déjà trop tard.
Le jeune garçon de 15 meurt sur place.
L’enquête commence, elle avance rapidement. L’auteur présumé des coups mortels est identifié. Il a le même âge que la victime.
Connu pour des faits d’atteintes, il n’a cependant pas de casier judiciaire. Il sera interpellé quelques jours plus tard, mis en examen pour meurtre accompagné ou suivi d’un autre crime, puis il est placé en détention provisoire et transféré à la prison de Ducos en Martinique pour sa sécurité.
Une cellule psychologique est mise en place… Des travaux sont effectués sur le chemin des lycées pour rapprocher le transport scolaire des élèves… Des forces de l’ordre patrouillent aux abords des établissements Une marche silencieuse a lieu afin de dire plus jamais ça. Plusieurs artistes, dont Saïk, Admiral T, se mobilisent également pour faire cesser cette violence.
L'heure était au recueillement, ce matin, dans la cour du lycée Chevalier de Saint-Georges, où le jeune Yohann étudiait.
La proviseure, ses camarades de classe et sa famille ont, tour à tour, pris la parole pour envoyer des messages de paix et de tolérance.
Visages fermés, voix tremblantes, ils n'ont pas renoncé au combat contre la violence.
Après les discours, la classe de Yohann, les services de sécurité et le personnel de l'établissement ont ensuite formé un cortège et se sont rendus sur les lieux du drame pour y déposer des gerbes de fleurs, à quelques mètres, seulement du lycée.
Ce combat contre la violence est, avant tout, mené par la famille de Yohann, dont son cousin qui fait aussi partie de l'établissement. "J'essaie de mobiliser tout le monde. Leur dire que la violence ne va rien résoudre dans la vie".
D'autres jeunes d'établissements des Abymes se mobilisent, eux aussi, pour porter ce message à l'échelle de tous les quartiers. Luidy, jeune membre du conseil de la vie lycéenne y croit fermement. Pour elle, les jeunes ont un rôle clé dans la prévention de tels drames : "cela peut arriver à nos cousins, à nos frères... Nous devons être présents et changer les mentalités pour que cela ne se reproduise pas".
La cérémonie s'est achevée en fin de matinée. Les élèves sont repartis en classe pour débattre du vivre ensemble. Un échange essentiel, pour que plus jamais, un tel drame ne se produise.
A voir :
Une victime de 15 ans, un meurtrier de 15 ans
Il est un peu plus de 17 heures ce mardi 13 septembre 2016… Yohann quitte son lycée. Sur la route de Baimbridge, à hauteur de Lacroix, il est pris à partie par un autre jeune… Celui-ci lui réclame son portable. Il résiste. Il reçoit alors plusieurs coups à l’arme blanche notamment un, au niveau du cou.Les secours arrivent quelques minutes plus tard. Ils tentent le tout pour le tout mais il est déjà trop tard.
Le jeune garçon de 15 meurt sur place.
L’enquête commence, elle avance rapidement. L’auteur présumé des coups mortels est identifié. Il a le même âge que la victime.
Connu pour des faits d’atteintes, il n’a cependant pas de casier judiciaire. Il sera interpellé quelques jours plus tard, mis en examen pour meurtre accompagné ou suivi d’un autre crime, puis il est placé en détention provisoire et transféré à la prison de Ducos en Martinique pour sa sécurité.
La Guadeloupe sous le choc
La tragédie elle provoque un véritable émoi. Les lycéens, mais de façon plus générale, toute la Guadeloupe est sous le choc.Une cellule psychologique est mise en place… Des travaux sont effectués sur le chemin des lycées pour rapprocher le transport scolaire des élèves… Des forces de l’ordre patrouillent aux abords des établissements Une marche silencieuse a lieu afin de dire plus jamais ça. Plusieurs artistes, dont Saïk, Admiral T, se mobilisent également pour faire cesser cette violence.
"Plus jamais ça", l'hommage à Yohann Equinoxe
Ce matin, les élèves et le proviseur du lycée de Baimbridge lui ont rendu hommage.L'heure était au recueillement, ce matin, dans la cour du lycée Chevalier de Saint-Georges, où le jeune Yohann étudiait.
La proviseure, ses camarades de classe et sa famille ont, tour à tour, pris la parole pour envoyer des messages de paix et de tolérance.
Visages fermés, voix tremblantes, ils n'ont pas renoncé au combat contre la violence.
Après les discours, la classe de Yohann, les services de sécurité et le personnel de l'établissement ont ensuite formé un cortège et se sont rendus sur les lieux du drame pour y déposer des gerbes de fleurs, à quelques mètres, seulement du lycée.
Le combat continue
Chantal Cusset-Gaydu, la proviseure du lycée, profondément touchée par cette tragédie ne s'avoue pas vaincue. Pour elle, tout reste à construire : "On est différents, mais il faut vivre ensemble. Il n'y a pas le choix."Ce combat contre la violence est, avant tout, mené par la famille de Yohann, dont son cousin qui fait aussi partie de l'établissement. "J'essaie de mobiliser tout le monde. Leur dire que la violence ne va rien résoudre dans la vie".
D'autres jeunes d'établissements des Abymes se mobilisent, eux aussi, pour porter ce message à l'échelle de tous les quartiers. Luidy, jeune membre du conseil de la vie lycéenne y croit fermement. Pour elle, les jeunes ont un rôle clé dans la prévention de tels drames : "cela peut arriver à nos cousins, à nos frères... Nous devons être présents et changer les mentalités pour que cela ne se reproduise pas".
La cérémonie s'est achevée en fin de matinée. Les élèves sont repartis en classe pour débattre du vivre ensemble. Un échange essentiel, pour que plus jamais, un tel drame ne se produise.
A voir :