Cette décision est en vigueur jusqu’au 1er décembre 2024 et vise à renforcer la sécurité maritime, la protection de l’environnement, et la sécurité des usagers des eaux guadeloupéennes, indique la préfecture dans un communiqué.
Des manifestations nautiques encadrées
Cette interdiction s’appuie sur l’arrêté ministériel du 3 mai 1995, qui encadre les manifestations nautiques en France.
Selon cette réglementation, toute manifestation organisée en mer doit être compatible avec les normes de sécurité et de respect de l’environnement. Les organisateurs sont tenus de déclarer leurs événements auprès de la Direction de la Mer, faute de quoi ils s'exposent à de lourdes sanctions.
L’article L.5242-2 du Code des transports prévoit des peines sévères pour les contrevenants. Ceux-ci risquent jusqu’à un an de prison, une amende pouvant atteindre 150 000 euros et une interdiction définitive de naviguer.
Des contrôles renforcés
Pour garantir le respect de cette nouvelle mesure, les contrôles en mer seront intensifiés dès le week-end du 26 octobre. Les forces de l’ordre et les services compétents, tels que les Douanes, la brigade nautique de la Gendarmerie nationale, le Parc National et la Direction de la Mer, renforceront leurs patrouilles.
Une politique de "tolérance zéro" sera appliquée face aux infractions, précise la préfecture.