Une forte houle cyclonique attendue dès cet après-midi, des pluies diluviennes, et des vents jusqu’à 250 km/h en rafales sur les Iles du Nord, jusqu’à 120 km/h sur la Guadeloupe. Le centre d'Irma devrait frôler tôt demain la partie nord de l’Arc antillais.
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L’ouragan Irma est désormais classé en catégorie 5 (Ouragan extrêmement dangereux) par le Centre américain des ouragans (NHC). Et il devrait encore s’intensifier ce mardi. Situé actuellement à environ 500 km à l’Est de la Guadeloupe, le phénomène se déplace à une vitesse de 20 km/heure, vers l’ouest pour l’instant, avant d’infléchir probablement sa trajectoire vers l’Ouest-Nord-Ouest dans la journée.
Le centre du cyclone devrait passer en tout début de matinée demain, à quelques dizaines de kilomètres seulement des îles situées au nord de l’Arc des Petites Antilles, et notamment Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Les premiers effets de ce dangereux ouragan vont se faire sentir à partir de cet après-midi, puis s’amplifier au cours de la nuit et la journée de demain. Les Iles du Nord seront bien sûr les plus violemment touchées. Mais la Guadeloupe va être aussi impactée. En particulier par la houle cyclonique, avec des creux qui vont atteindre 5 à 6 mètres durant la nuit prochaine.
Nous sommes depuis hier en alerte cyclonique orange. Une alerte qui devrait passer au rouge dans la journée pour Saint-Martin et Saint-Barth. Les autorités ont pris une série de mesures pour protéger la population. Dans les Iles du Nord, la rentrée scolaire a été reportée. En Guadeloupe, elle a pu se faire hier dans le primaire et pour une partie du secondaire. Mais le préfet a décidé (après une réunion avec les services de l’Etat et les collectivités) de fermer tous les établissements scolaires et crèches de l’archipel aujourd’hui et demain.
Autre mesure : l’évacuation des habitations situées sur les côtes basses ou en bord de falaise, en raison du risque d’inondation à cause de la forte houle, mais aussi de l’érosion des falaises pouvant entraîner des effondrements. Les habitants concernés vont être relogés dans leur famille ou chez des amis, ou alors dans les établissements déjà recensés comme abris par les communes. Les côtes de la Grande-Terre sont particulièrement concernées.
Des dispositions similaires sont prises à Saint-Martin. La préfète déléguée aux Iles du nord a ordonné hier de faire évacuer les résidents habitant sur les zones les plus sensibles de la partie françaises de l’île ; celles susceptibles d’être submergées par les vagues.
La situation dans les Iles du Nord est prise très au sérieux par les autorités. Une soixantaine de pompiers spécialisés dans les interventions parieuses sont arrivés hier en provenance de Paris. Ils ont été rejoints par une vingtaine d’hommes du SDIS Guadeloupe. Les forces de l’ordre sont aussi mobilisées sur place pour parer notamment à l’après passage et maintien de l’ordre.les administrations publiques seront fermées demain. Le préfet recommande également aux entreprises privées d’en faire autant, afin de laisser les routes dégagées pour la circulation des secours. Le représentant de l’Etat préconise aussi une surveillance des établissements sanitaires et médico-sociaux. Il est demandé à chaque établissement de santé d'avoir 72 h d’avance en médicaments, nourriture et eau potable et de vérifier le fonctionnement de leurs groupes électrogènes. L’Agence régionale de santé effectuera, en partenariat avec ces établissements, un suivi des patients fragiles et des dyalisés.
Le centre du cyclone devrait passer en tout début de matinée demain, à quelques dizaines de kilomètres seulement des îles situées au nord de l’Arc des Petites Antilles, et notamment Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Les premiers effets de ce dangereux ouragan vont se faire sentir à partir de cet après-midi, puis s’amplifier au cours de la nuit et la journée de demain. Les Iles du Nord seront bien sûr les plus violemment touchées. Mais la Guadeloupe va être aussi impactée. En particulier par la houle cyclonique, avec des creux qui vont atteindre 5 à 6 mètres durant la nuit prochaine.
Nous sommes depuis hier en alerte cyclonique orange. Une alerte qui devrait passer au rouge dans la journée pour Saint-Martin et Saint-Barth. Les autorités ont pris une série de mesures pour protéger la population. Dans les Iles du Nord, la rentrée scolaire a été reportée. En Guadeloupe, elle a pu se faire hier dans le primaire et pour une partie du secondaire. Mais le préfet a décidé (après une réunion avec les services de l’Etat et les collectivités) de fermer tous les établissements scolaires et crèches de l’archipel aujourd’hui et demain.
Autre mesure : l’évacuation des habitations situées sur les côtes basses ou en bord de falaise, en raison du risque d’inondation à cause de la forte houle, mais aussi de l’érosion des falaises pouvant entraîner des effondrements. Les habitants concernés vont être relogés dans leur famille ou chez des amis, ou alors dans les établissements déjà recensés comme abris par les communes. Les côtes de la Grande-Terre sont particulièrement concernées.
Des dispositions similaires sont prises à Saint-Martin. La préfète déléguée aux Iles du nord a ordonné hier de faire évacuer les résidents habitant sur les zones les plus sensibles de la partie françaises de l’île ; celles susceptibles d’être submergées par les vagues.
La situation dans les Iles du Nord est prise très au sérieux par les autorités. Une soixantaine de pompiers spécialisés dans les interventions parieuses sont arrivés hier en provenance de Paris. Ils ont été rejoints par une vingtaine d’hommes du SDIS Guadeloupe. Les forces de l’ordre sont aussi mobilisées sur place pour parer notamment à l’après passage et maintien de l’ordre.les administrations publiques seront fermées demain. Le préfet recommande également aux entreprises privées d’en faire autant, afin de laisser les routes dégagées pour la circulation des secours. Le représentant de l’Etat préconise aussi une surveillance des établissements sanitaires et médico-sociaux. Il est demandé à chaque établissement de santé d'avoir 72 h d’avance en médicaments, nourriture et eau potable et de vérifier le fonctionnement de leurs groupes électrogènes. L’Agence régionale de santé effectuera, en partenariat avec ces établissements, un suivi des patients fragiles et des dyalisés.