"J’aime mon CHUG, nous aimons notre CHUG, et nous continuerons"

Alors que le personnel des urgences du CHU se mobilise aujourd’hui, à travers une « journée de contestation », pour dénoncer les conditions de travail très critiques dans ce service, le directeur de l'établissement propose à son personnel un plan de "retour aux fondamentaux"
Vendredi dernier, le personnel des urgences du CHU, réuni en assemblée générale, a décidé d’engager un processus de mobilisation qui pourrait aller jusqu’à la grève.
Ce jeudi, les agents médicaux et non-médicaux des urgences ont décidé de se faire entendre à travers une journée dite de contestation, avec un rassemblement prévue à 10h. Le personnel réclame une localisation pérenne des urgences dans un espace sécurisé et conforme à la prise en charge des patients ; il demande aussi tous les moyens nécessaires en personnel, équipements et matériels ; mais aussi le respect des statuts relatifs à la rémunération des agents et une augmentation de 300 € nets du salaire mensuel des agents affectés aux urgences.

Un Plan de retour aux fondamentaux (PRAF)


Face à cette situation et à ces différentes mobilisations, le directeur général du CHU, Gérard Cotellon vient d’adresser une lettre ouverte aux personnels. Gérard Cotellon dit avoir opté, avec le ministère de la santé et l'ARS, pour un plan de retour aux fondamentaux basé sur 90 actions :

Dans tous ces domaines, notre objectif est de rétablir les bases règlementaires de gestion d’un CHU digne de ce nom, de mettre en place des points d’alerte permettant de garantir la sécurité et la qualité des soins et à ce titre de rendre confiance à chacun dans l’exercice de ses missions. J’en fais ma priorité, car ce PRAF conditionne aussi la crédibilité du CHUG dans son dialogue interne et externe. Il va aider le CHU à se relever.

©guadeloupe
La conclusion de la lettre est d'ailleurs volontairement optimiste : 

Le cap de la reconquête est fixé, nous nous y tiendrons et nombreux sont ceux qui parmi nous espèrent encore : l’avenir leur donnera raison. J’aime mon CHUG, nous aimons notre CHUG, et nous continuerons.

Pour voir l'intégralité de la lettre : 

Lettre du directeur du CHU de la Guadeloupe