L’université de Glasgow, dans une étude, a estimé à 34 milliards de dollars jamaïcains, le préjudice financier de l’esclavage en sur la grande île de la Caraïbe. Un préjudice qui pourrait être réparé. Des discussions sont en cours.
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A la Jamaïque, l’idée d’un plan de réparation de l’esclavage avance. L’initiative revient à l’université de Glasgow au Royaume-Uni. Elle estime à 34 milliards de dollars le préjudice causé à la grande île de la Caraïbe par son colonisateur…C’est le vice doyen de l’université des West Indies en Jamaïque qui en a fait l’annonce.
L'ouverture des archives du campus britannique a montré qu'entre les XVIII et XIXème siècles, l'esclavage aurait rapporté 34 milliards de dollars jamaïcains à l'université. L'institution était, en effet, devenue un choix d'investissement privilégié des propriétaires d'esclaves de la Jamaïque qui lui ont attribué des dotations et subventions massives durant cette période. Après deux années de recherche, l'Université de Glasgow vient d'annoncer la mise en place d'un programme de réparation... Il pourrait être à la fois en espèces sonnantes et trébuchantes, mais aussi en nature. Il ne s'agit pas pour les Jamaïcains de tendre la main, mais d'obtenir les moyens de développement qui leur ont fait défaut, en raison de cette spoliation.
Le président de l'université des West Indies a annoncé, dans un communiqué, qu'aucun accord n'avait été clairement établi quant au paiement de cette somme, mais que des discussions étaient enclenchées entre les deux parties.
Une réparation pour aider au développement de l'île
C'est une étude intitulée Slavery abolition and University of Glasgow qui vient de révéler le chiffre et les pratiques.L'ouverture des archives du campus britannique a montré qu'entre les XVIII et XIXème siècles, l'esclavage aurait rapporté 34 milliards de dollars jamaïcains à l'université. L'institution était, en effet, devenue un choix d'investissement privilégié des propriétaires d'esclaves de la Jamaïque qui lui ont attribué des dotations et subventions massives durant cette période. Après deux années de recherche, l'Université de Glasgow vient d'annoncer la mise en place d'un programme de réparation... Il pourrait être à la fois en espèces sonnantes et trébuchantes, mais aussi en nature. Il ne s'agit pas pour les Jamaïcains de tendre la main, mais d'obtenir les moyens de développement qui leur ont fait défaut, en raison de cette spoliation.
Lutter contre les maladies chroniques
Les réparations devraient passer par l'amélioration de l'éducation, des échanges entre les étudiants de l'université des West Indies et celle de Glasgow, mais aussi plus largement, par des plans de lutte contre les maladies chroniques particulièrement présentes dans la Caraïbe comme l'hypertension, le diabète ou l'obésité infantile. Objectif, mettre en place les recherches pour prévenir toutes ces pathologies et préserver l'avenir.Le président de l'université des West Indies a annoncé, dans un communiqué, qu'aucun accord n'avait été clairement établi quant au paiement de cette somme, mais que des discussions étaient enclenchées entre les deux parties.