On l'a appris ce vendredi matin, l'homme qui n'avait de cesse d'imaginer l'avenir de la Guadeloupe, s'est éteint à 70 ans, après un arrêt cardiaque. De son vivant et jusqu'à ses derniers instants, il s'était fait un devoir de militer pour la souveraineté de la Guadeloupe
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Directeur de cabinet pendant de longues années de l’ancien maire de Pointe-à-Pitre, Henri Bangou, Jean-Paul Eluther était une figure intellectuelle de gauche. Il n’avait jamais adhéré au parti communiste mais sa proximité avec Henri Bangou et certains dirigeants du PCG le laissait apparaître comme une pièce charnière de l’ancienne garde communiste.
Des camarades dont il prendra de la distance, lorsqu’en septembre 1991, il initie avec quelques autres le PPDG, le parti progressiste démocratique guadeloupéen.
Il rêvait d’un front guadeloupéen pour la responsabilité, militait pour une collectivité nouvelle aux pouvoirs renforcés, apparaissait peu ou prou autonomiste avant une radicalisation au début des années 2000. C’est la rupture avec le PPDG. L’homme semble s’être idéologiquement radicalisé avec sa Convention pour une Guadeloupe nouvelle, que d’aucuns considèrent comme un groupuscule politico philosophique. Il fait un parcours en solo et prône désormais la rupture totale.
Sa bibliographie lui survivra. Ce sont notamment son ouvrage "la Guadeloupe ambitieuse", le "guide pratique d’analyse financière des collectivités". On retiendra aussi un traité de géopolitique sur le rôle de l’URSS et les grands enjeux pour Cuba et l’Amérique latine dans les années 90. Derrière ses lunettes et son sourire, flottait toujours de l’empathie, une belle spontanéité et comme une certaine authenticité
Jean Paul Eluther avait publié :
Dés l'annonce de son décès, l'actuel maire de Pointe-à-Pître, Jacques Bangou, a immédiatement réagi pour :
"saluer la mémoire, de l’homme, ancien directeur de cabinet du Maire honoraire Henri Bangou, membre fondateur du PPDG, ancien
cadre dirigeant du parti.
Progressiste dans l’âme, engagé dans la construction et l’émancipation de son pays Guadeloupe, il a toujours versé dans le débat politique au travers d’écrits jusqu’à sa disparition."
Des camarades dont il prendra de la distance, lorsqu’en septembre 1991, il initie avec quelques autres le PPDG, le parti progressiste démocratique guadeloupéen.
Il rêvait d’un front guadeloupéen pour la responsabilité, militait pour une collectivité nouvelle aux pouvoirs renforcés, apparaissait peu ou prou autonomiste avant une radicalisation au début des années 2000. C’est la rupture avec le PPDG. L’homme semble s’être idéologiquement radicalisé avec sa Convention pour une Guadeloupe nouvelle, que d’aucuns considèrent comme un groupuscule politico philosophique. Il fait un parcours en solo et prône désormais la rupture totale.
Sa bibliographie lui survivra. Ce sont notamment son ouvrage "la Guadeloupe ambitieuse", le "guide pratique d’analyse financière des collectivités". On retiendra aussi un traité de géopolitique sur le rôle de l’URSS et les grands enjeux pour Cuba et l’Amérique latine dans les années 90. Derrière ses lunettes et son sourire, flottait toujours de l’empathie, une belle spontanéité et comme une certaine authenticité
Jean Paul Eluther avait publié :
"saluer la mémoire, de l’homme, ancien directeur de cabinet du Maire honoraire Henri Bangou, membre fondateur du PPDG, ancien
cadre dirigeant du parti.
Progressiste dans l’âme, engagé dans la construction et l’émancipation de son pays Guadeloupe, il a toujours versé dans le débat politique au travers d’écrits jusqu’à sa disparition."