À travers le monde, les différentes espèces de baleines sont menacées, voire chassées. Pourtant, ces mammifères marins sont préservés par des moratoires. Mais il y a une subtilité dans les accords internationaux.
Depuis 1982, la chasse commerciale de la baleine est interdite, mais pas la chasse à des fins scientifiques.
Peut-être une goutte d’eau dans l’océan, mais en Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, elles peuvent souffler grâce aux sanctuaires AGOA (aire marine protégée dans les Antilles françaises) mises en place pour les mammifères marins. L’agence des aires marines protégées des Antilles françaises est la plus grande de France avec plus de 143 250 km carrés.
À la différence des cachalots, qui eux, résident toute l’année en mer Caraïbe, les baleines à bosses ne sont présentes dans les eaux de la région que de décembre à mai, pour mettre bas et reprendre des forces avant de retrouver les eaux froides du nord de l’Atlantique.
C'est donc actuellement la saison des baleines en ce moment dans l'archipel et la zone.
Il faut une vigilance de tous les instants pour les protéger. Il est interdit de s’approcher à moins de 300 mètres de ces grands cétacés qui peuvent atteindre 15 mètres et peser 40 tonnes.
Cela n’empêche pas d’admirer ces géants des mers depuis la terre ferme ou sur l'eau, explique Caroline Rinaldo, de l’association Evasion Tropicale.
Comme c’est une espèce qui est souvent dans les eaux très littorales, il faut savoir que tout autour de la Guadeloupe, on peut observer des baleines à bosse. On peut faire de très belles observations depuis la terre. Il suffit d’être un petit peu sur un promontoire, un petit peu en hauteur. Et puis même des fois, au niveau de la mer sur une plage, on peut très bien observer une baleine à bosse sautant, tapant de la (nageoire) caudale et profiter de ces bons moments.
Caroline Rinaldo de l’association Evasion Tropicale