L'inclusion dans la société des personnes atteintes de Trisomie 21 reste le perpétuel défi des associations de prise en charge. Cette année, à l'occasion de la journée mondiale, le sport est mis en avant comme vecteur de partage et d'échange.
Sur le même terrain, ou dans la même équipe, qui peut voir une différence ? C'est ce constat qui motive la campagne de sensibilisation lancée par la coordination internationale des associations de prise en charge des personnes atteintes de Trisomie 21. Cette année, l'accent est mis sur le sport comme vecteur de vivre ensemble et outil d'inclusion.
Cependant, en temps de pandémie, seuls les moyens numériques restent pour fédérer la communauté nationale et internationale. Aussi, des séances de sport d'une demi-heure dispensées à distance permettent aux personnes atteintes de trisomie et leur entourage de partager une activité sportive ensemble.
La Guadeloupe relaie le message
L'inclusion des trisomiques est le cheval de bataille de l'association Guadeloupéenne pour l'insertion des personnes handicapées et porteuses de trisomie 21 (AGIPHT). Le thème de cette année est d'autant plus important qu'elle a aussi fait le constat du manque d'inclusion de certains clubs sportifs, comme l'explique sa présidente Rémise Rémus.
Rémise Rémus
L'inclusion n'est certes pas possible dans tous les sports, mais certains permettent aux Trisomiques d'évoluer sur le même plan que des personnes non-handicapées. Les sports nautiques, ou les sports aquatiques de glisse, peuvent aller bien plus loin que la simple adaptation de la discipline, comme la base nautique de Sainte-Anne en a fait l'expérience, selon la A.G.I.P.H.P.T.
En Guadeloupe, par l'action de l'association deux structures accueillent de jour 65 personnes atteintes de trisomie et de déficience mentale à Petit-Bourg et à Trois-Rivières.