Journée mondiale du diabète : un malade sur deux en Guadeloupe ne se sait pas atteint

Depuis six ans, Ludji Meliot doit composer avec le diabète
Elle a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde. Depuis, la journée mondiale du diabète a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public. Une journée importante en Guadeloupe où 10% de la population sont fortement touchés par cette maladie silencieuse.

La journée mondiale du diabète est l'occasion de l'organisation de nombreuses actions de sensibilisation en Guadeloupe, et pour cause : Dans l'Archipel, le diabète touche 10% de la population.

La Guadeloupe fait partie des 5 territoires, avec la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte où la prévalence est la plus élevée contre 5% au niveau national.

Une situation complexe parce que, selon les spécialistes, en Guadeloupe, les taux seraient sous-estimés parce qu'aujourd'hui encore un malade sur deux s’ignore. D'où l'importance du dépistage. Ce 14 novembre, c'est sur cela qu'on a voulu insister à Saint Martin 

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Les activités organisées ce mardi doivent aussi mettre en avant les expériences des personnes atteintes de toutes les formes de diabète afin d'aider celles qui sont touchées à agir, notamment en recherchant et en obtenant des soins essentiels.

Vivre et composer avec son diabète

C'est le cas de Ludgy Méliot. A 32 ans, il travaille dans le BTP. Il a six ans, il a découvert sa maladie.

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Les infirmières libérales jouent souvent un rôle clé à côté des patients . Elodie est l'une d'entre elle. Elle s'occupe d'une dizaine de patients diabètiques au Gosier.

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À l'occasion de cette Journée mondiale du diabète, l'Organisation Panaméricaine de la Santé souhaite souligne la nécessité d'un accès équitable aux soins essentiels, notamment en sensibilisant les personnes atteintes de diabète aux moyens de minimiser le risque de complications.

Il faut savoir que, dans le monde, seulement 50 % des personnes atteintes de diabète de type 2 reçoivent l'insuline dont elles ont besoin, souvent parce que les systèmes de santé de leur pays n'en ont pas les moyens.