Les jeunes générations doivent absolument être associées aux actions de commémoration de l’abolition de l’esclavage, du point de vue du Conseil départemental de la Guadeloupe, organisateur depuis le 2 et jusqu’au 27 mai 2023 des Journées mémorielles de la Liberté, dont le slogan est, cette année, « Chaines d’hier... briser les chaines d’aujourd’hui ».
Le programme de cet évènement, qui s‘avère être la déclinaison de l’opération annuelle Fò An Fanmi, est particulièrement riche, puisque la douzième édition se décline autour de quatre semaines d’animations (conférences, ateliers, expositions, projections de films, rando-trail, etc.), réparties sur plusieurs sites patrimoniaux départementaux : les forts Delgrès (Basse-Terre) et Fleur d’épée (Le Gosier), l’Habitation La Ramée (Sainte-Rose), Beauport Pays de la canne (Port-Louis), le Musarth (Pointe-à-Pitre), l’Habitation Murat (Grand-Bourg) et Lameca (Basse-Terre).
Il est aussi question d’une opération itinérante : à compter de ce mardi 9 mai et jusqu’à la date exacte de la commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe, le 27 mai, une « Flamme de la Liberté » parcourra l’archipel, avec des étapes dans plusieurs collèges du territoire.
Le but est d’agir en faveur d’une meilleure appropriation de l’histoire de l’archipel, par les élèves. En s’identifiant à ce passé et en en aillant la maîtrise, ils sauront mieux préparer l’avenir.
Dans tous les établissements placés sur le parcours de la « Flamme de la Liberté », un temps sera consacré à la mémoire.
Il est important que les jeunes générations sachent l’importance de la liberté. C’est un concept qui peut paraître très banal, qui peut paraître aussi automatique à tous, mais ce n’est vraiment pas le cas. La liberté, c’est quelque-chose dont on ne jouit pas tout le temps, dans n’importe quel pays (...)
Catherine Blondeau, sous-directrice des politiques culturelles du Conseil Départemental
La « flamme de la liberté » achèvera son périple, le 27 mai, au Fort Delgrès, à Basse-Terre.