Le Parlement kényan a approuvé, ce jeudi 16 novembre 2023, le déploiement d'un millier de policiers en Haïti, territoire de la Caraïbe plongé dans le chaos et la violence des gangs. Le pays africain dont intervenir dans le cadre d'une mission soutenue par l'Organisation des Nations Unies (ONU), malgré les nombreuses critiques.
Après moult rebondissements, "les oui l'emportent", a laconiquement déclaré la vice-présidente du Parlement, Gladys Boos Shollei, après avoir demandé aux élus de se prononcer à voix haute.
Une proposition d’aide kényane controversée
Ce déploiement reste toutefois suspendu par la Haute cour de Nairobi, qui doit encore examiner un recours déposé par un opposant ; celui-ci qui argue que cette mission est inconstitutionnelle.
Le gouvernement kényan essuie de vives critiques, pour son choix d'envoyer des policiers en Haïti, pays hautement instable et dangereux.
Des ONG de défense des droits humains soulignent que la police kényane a l'habitude de recourir à la force, parfois létale, contre des civils, ce qui constitue un risque majeur dans un pays où de précédentes interventions étrangères ont été marquées par des violations des droits humains.
Depuis plusieurs semaines, des obstacles s’élèvent face à la volonté du Kenya d’incarner le soutien nécessaire aux policiers de Haïti, appelé des vœux de l’ONU.
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