C’est un mal qui s’attaque à notre centre de contrôle, au cerveau !
L’accident vasculaire cérébral intervient lorsque le cerveau n’est plus alimenté en sang et donc en oxygène. Il peut toucher tous les publics et en Guadeloupe, on constate qu’il concerne plus de personnes qu’au niveau national et parfois à un âge plus précoce.
En Guadeloupe, 2 à 3 personnes par jour sont victimes d’AVC. 2 à 3 personnes dont le cerveau n’est plus irrigué en sang correctement. Soit parce que la circulation du sang dans les vaisseaux est obstruée par un caillot, soit parce qu’un des vaisseaux s’est rompu. Qu’importe la raison, cette anomalie peut provoquer des dégâts irréversibles sur certaines fonctions du cerveau. Aussi, il est capital d’agir vite et de contacter les services de secours et de prise en charge dès l’apparition des premiers symptômes. En effet, chaque minute qui passe entraine la mort d’une partie du cerveau.
Pour preuve, en Guadeloupe, l’AVC est la première cause de handicap chez l’adulte.
Voir : AVC : témoignages de patients pris en charge en unité neuro-vasculaire
Cette campagne lancée par l’ARS est une façon de sensibiliser la population à reconnaître les signes d’un AVC mais aussi à tracer un chemin pour contacter les services de secours et particulièrement l’unité neuro-vasculaire du CHU dédiée à la prise en charge 24h/24 des patients atteints d’AVC.
Connaître les publics concernés par l’AVC et reconnaitre les premiers symptômes
On le sait : 2 à 3 personnes sont touchées par un AVC chaque jour en Guadeloupe. L’âge n’est pas un critère et souvent comme un accident, l’AVC survient par surprise. Mais on peut le repérer : le visage du patient s’affaisse ou se paralyse anormalement, des troubles de la parole, de la vue, ou de la motricité apparaissent. Le patient devient confus et incohérent dans son expression verbale.
Une fois notée tous ces symptômes, c’est une véritable course contre la montre qui s’engage. Sans attendre il faut composer le 15 ou le 112 ou encore plus les publics sourds et malentendants, envoyer un SMS au 114.
Si l’AVC peut toucher tous types de publics, certains facteurs peuvent accroitre le risque. La consommation d’alcool, de tabac ou de drogues, l’obésité, mais aussi des pathologies non traitées, telles que le diabète, l’hypertension artérielle ou encore le cholestérol élevé.
Alors pour prévenir le risque d’AVC, il convient de pratiquer une activité sportive régulièrement, de prendre ses traitements et de limiter sa consommation d’alcool et de tabac.
L’alimentation est également une porte pour une prévention de l’AVC. Qu’elle soit équilibrée et faite de plus de fruits et légumes.
Pour tout savoir sur l’Accident Vasculaire cérébral, des dépliants explicatifs seront distribués et une campagne média devraient permettre à chacun d’entre nous d’avoir les bons réflexes face à ce tueur silencieux.