L'allègement des mesures relatives à la gestion de l'épidémie fait espérer une solution pour les suspendus

Rassemblement des suspendus du CHUG et de leurs soutiens, lundi 30 janvier 2023
L’entrée en vigueur de plusieurs évolutions législatives en matière de gestion de l’épidémie de Covid 19. Entre demain et après demain, quelques règles seront assouplies en raison du contexte épidémique favorable. La circulation virale est en effet faible en Outremer et sur le territoire national.

D’abord dès demain mardi, c’en sera fini avec le téléservice « Contact Covid » de l’assurance maladie qui permettait l’identification et la prise en charge des malades ainsi que la traçabilité des cas contacts qu’ils avaient côtoyés. Objectif du gouvernement à travers cet arrêt : normaliser les outils de gestion de l’épidémie.
A compter de mercredi, il en sera cette fois terminé de l’isolement systématique des personnes testées positives mais également du dépistage au deuxième jour pour ceux considérés comme cas contact asymptomatique.
Enfin, toujours à partir de mercredi, le consentement préalable au partage des données personnelles sera nécessaire pour l’usage du système de délivrance des résultats des tests pratiqués par l’ensemble des laboratoires et structures autorisées à réaliser le diagnostic Covid 19.

Des allègements certes mais le gouvernement recommande tout de même toujours la prudence et le respect des gestes barrière en cas de contamination Quand à  l’OMS, elle appelle à ne pas banaliser ce virus.

Voir aussi : Covid 19 : cas contact, arrêt maladie, isolement... ce qui change au 1er février

Des circonstances administratives qui incitent les organisations syndicales à demander la levée des suspensions

Dès l'annonce de ces allègements administratifs, l'UTS UGTG s'est exprimée pour souligner que, désormais, la levée de la suspension qui pèse sur certains salariés est une évidence.

©Guadeloupe

Pour autant, il convient de rappeler que ces mesures prises par le gouvernement ont certes un fondement administratif qui devrait réduire les coûts générés par les arrêts de travail liés au COVID 19, mais ils n'évoquent pas et ne remettent pas en cause le fonctionnement sanitaire des établissements de santé. En clair, la levée de ces suspensions n'est pas prévue dans les textes en question.