C'était le 17 mars 2020. Préparés par des annonces préliminaires, les Guadeloupéens n'en sont pas moins surpris par l'occurence du confinement. S'ils ne savent pas au début ce que ce mot veut dire, ils vont progressivement s'habituer à ce qui devient très vite la nouvelle réalité du monde.
Du confinement et de la réalité de la pandémie, chacun a gardé une impression particulière un sentiment bien à lui. Bien sûr, bien des images sont restées dans les mémoires, au nombre desquelles les rues de l'Archipel comme celles de beaucoup de pays du monde, sont devenues désertes ou, de manière insolite, livrées aux animaux et à la nature qui occupent les espaces laissés libres par les humains.
Pourtant, loin d'un poème sur la solitude des espaces et l'angoisse des lendemains incertains, en Guadeloupe commme ailleurs, on entre dans l'ère du confinement comme dans les ordres : dans l'obéissance face à l'inconnu.
Yannis Pagard, commercial
André Doiy, retraité de l'automobile
Sandra et Pascal Lancastre, enseignante et artisan auto-entrepreneur
Victoria Christophe, infirmière à la retraite
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Entretien avec Delphine Tinval sociologue
Et depuis, si beaucoup pensaient que cela ne durerait qu'un instant, un an plus tard, et avec l'arrivée de variants de plus en plus agressifs, les Guadeloupéens s'habituent déjà à l'idée d'un nouveau confinement.