L'enseignement catholique guadeloupéen s'évalue pour dessiner les perspectives de son avenir

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Ce vendredi les acteurs de l'Enseignement Catholique en Guadeloupe ont lancé leurs traditionnelles journées diocésaines. Après la détermination des orientations qu'ils se sont données, promulguées alors par Mgr Jean-Yves Riocreux alors évêque de Guadeloupe, et après quatre années de silence durant la crise sanitaire, il s'agit maintenant d'évaluer le chemin parcouru pour tracer les voies et moyens de l'avenir

C'est sous la présidence du nouvel évêque de Guadeloupe Mgr Philippe Guiougou, que se sont ouvertes ce vendredi matin les journées diocésaines de l'Enseignement Catholique. La première prise de contact entre lui et tous ceux qui font vivre cette institution.
Autour de lui, des enseignants, des chefs d'établissement, des personnels d'éducation ou des personnels administratifs, techniques, ouvriers, sociaux et de santé et enfin, des parents d'élèves. Tous, interlocuteurs privilégiés, un titre ou à un autre, de la grande famille de l'enseignement catholique.
Tous venus pour donner du sens à leur participation à l'ensemble commun qui compte en Guadeloupe puisqu'il accueille 9% des élèves de l'Archipel, de Saint Martin et de Saint Barthélemy.

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Un ensemble justement qui s'était donné un plan de route il y a de cela quatre ans et qui, pour l'occasion du jour, devait en tirer les premières conclusions.

Pour ce faire, l'intervenant principal, qui a lui-même un riche passé au sein de l'enseignement catholique, s'est d'abord employé à rappeler aux uns et autres la nécessité de mieux connaître l'identité de ce monde spécifique de l'Education pour contribuer pleinement à la mission qui est la sienne.

Jérôme Brunet, Conférencier ©FJO.
Des mots qui auront en tout cas permis aux un et aux autres d'évaluer l'existant dans leur établissement pour mesurer la marge qu'il faut encore parcourir pour parvenir pleinement à l'application des orientations.

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Après avoir précisé les points d'appui de tout projet d'établissement pour faire ressortir l'utilité et la spécificité de l'enseignement catholique, Jérôme Brunet a conduit son auditoire à considérer la gestion des relations interpersonnelles dans un contexte incertain.

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Une problématique quotidienne pour tous mais qu'ils ont à regarder éclairés en cela par les mots du Comité National de l'Enseignement Catholique. Après avoir insisté sur tous les niveaux de dialogues qui doivent coexister au sein des établissements de l'Enseignement Catholique, il concluait en 2016 avec une ligne directrice qui est plus que jamais d'actualité.

L’école catholique, ouverte à tous, et située dans la société de son temps, a le devoir, pour préparer les enfants et les jeunes à s’insérer dans les réalités plurielles du monde d’aujourd’hui, de cultiver l’art de la rencontre. L’école catholique, enfin, fidèle à l’enseignement de l’Eglise, est invitée à proposer la foi, en articulant dialogue et annonce. Elle n’a pas à redouter des rencontres et des échanges, qui loin d’affaiblir son projet spécifique, l’obligent, au contraire, à en approfondir les fondements pour en rendre compte à celles et ceux qui ne les connaissent pas.

Comité national de l'Enseignement catholique (Cnec)

Des mots qui inspireront à coup sûr tous les acteurs de ces journées qui étaient venus pour apprendre à devenir pour tous, personnels, parents ou enfants, ceux qui éclairent et donnent un goût particulier de l'Enseignement Catholique à tous ceux qui le choisissent.

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