Les chiffres sont là pour souligner la gravité de la situation. En Guadeloupe, l'ARS fait état de 600 cas cliniquement évocateurs de la dengue durant la semaine entre le 28 août et le 3 septembre contre 500 la semaine précédente.
36 personnes sont passées aux urgences du CHUG ou du CHBT contre 39 la semaine précédente. 8 cas ont nécessité une hospitalisation après passage aux urgences, 3 de plus que précédemment. Enfin, sur les 11 cas recensés et considérés comme graves il y a eu 3 décès.
Des chiffres qui montrent la gravité constante de l'épidémie en Guadeloupe.
Des problèmes d'eau gênent la lutte contre les moustiques
La commune de Capesterre-Belle-Eau fait partie de celles où l'on dénombre de nombreux cas de dengue. Dans le quartier des Sources, les habitants connaissent toutes les consignes importantes pour lutter contre les moustiques et freiner l'épidémie de dengue. Mais c'est au quotidien qu'ils y font face.
Aux Sources, le manque d'eau est chronique. Très souvent, les habitants doivent s'organiser pour pallier le manque d'eau au robinet. Alors, ils font des réserves. Pas toujours simple d'ailleurs de les entreposer ici et là sans que ces réserves ne deviennent des gîtes larvaires.
Tous espèrent que leur situation sera prise en compte pour que leurs conditions de vies ne soient pas en plus un facteur de risque sanitaire pour eux.
Situation épidémiologique calme à Saint Martin et Saint Barthélemy
A Saint-Martin : la situation épidémiologique est calme, toutefois elle est à suivre avec attention. Moins de dix cas cliniquement évocateurs de dengue ont été vus en consultation médicale depuis la mi-août. Un cas biologiquement confirmé a été notifié à la fin du mois d'août. La situation épidémiologique est suivie avec attention.
A Saint-Barthélemy : La situation épidémiologique est calme mais plus active avec des cas biologiquement enregistrés depuis début août. Pour autant, elle reste suivie avec attention.