À domicile, au Nippon Budokan, le Japon faisait figure d'immense favori, d'autant qu'il alignait plusieurs combattants sacrés champions olympiques cette semaine. Mais les Bleus ont déjoué les pronostics et se sont imposés 4 à 1, grâce notamment aux victoires décisives de Clarisse Agbégnénou et des Guadeloupéens Teddy Riner et Sarah-Léonie Cysique.
La France affrontait le Japon, qui alignait plusieurs combattants sacrés champions olympiques cette semaine et qui fait figure d'immense favori à domicile. Dans les épreuves individuelles, l'équipe de France de judo a récolté sept médailles à Tokyo.
Une première historique
Pour atteindre la finale, les Français ont d'abord dû batailler face à Israël lors d'un match où ils ont frôlé l'élimination. Après quatre combats, il ne manquait en effet qu'une victoire à Israël, qui menait 3-1 après les défaites de la Guadeloupéenne Sarah-Léonie Cysique (-57 kg), Margaux Pinot (-70 kg) et Axel Clerget (-90kg). Seul Guillaume Chaine (-73 kg) avait alors gagné son combat.
Mais Romane Dicko (+78 kg) et Teddy Riner (+100 kg), les deux médaillés de bronze de vendredi, se sont imposés et la France est revenue à 3-3.
Le combat décisif a été fixé par un tirage au sort et c'est Margaux Pinot, battue lors de son premier combat face à Gili Sharir au bout d'un interminable affrontement de 12 minutes qui a dû remonter sur le tapis ! La vice-championne d'Europe n'a cette fois pas failli et s'est imposée par ippon au bout d'un nouveau rude combat de plus de quatre minutes.
Puis en demi-finale, les Bleus ont très nettement dominé les Pays-Bas 4-0, grâce aux succès de Guillaume Chaine, Clarisse Agbégnénou, Axel Clerget et Romane Dicko. Teddy Riner, qui fait office de capitaine de cette équipe de France, n'a pas eu besoin de monter sur le tapis mais il n'a cessé d'encourager les siens.
C'est la première fois que l'épreuve mixte par équipes figure au programme des Jeux olympiques.