Le gouvernement a décidé de renforcer son soutien au monde de la culture avec une enveloppe de 115 millions d'euros. Les professionnels du secteur en Guadeloupe sont cependant de plus en plus inquiets et s’étonnent qu’ici aucune voix ne s’élève pour faire état de leur situation
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‘’Nous avons besoin de culture’’ c’est en ces termes que la ministre Roselyne Bachelot a annoncé jeudi dernier, une série de mesures pour venir en aide au secteur de la culture.
L’annonce arrive au moment même ou le gouvernement resserre l’étau dans plusieurs départements. La crise sanitaire perdure et avec elle, des conséquences catastrophiques pour la vie et pour la culture.
Ainsi, Roselyne Bachelot annonce une enveloppe de 115 millions d’euros pour soutenir le secteur du spectacle vivant et celui du cinéma. Une aide financière supplémentaire qui s’ajoute au fonds d’urgence et au fonds de soutien décidés, il y a quelques mois.
Cette annonce détaillée par la ministre de la culture prévoit 85 millions d’euros pour compenser les pertes du secteur du spectacle vivant et 30 millions d’euros pour le cinéma.
Oui mais voilà, ces sommes seront débloquées sous conditions et particulièrement dans les départements sous le coup du couvre feu, dans les prochaines semaines.
En outre, comment seront aidés nos professionnels de culture de façon à accéder à toutes les aides annoncées depuis le début de l’épidémie ? C’est le flou ! Le flou pour ceux qui ont dédié leur vie au bien commun culturel et qui plus le temps passe, voient leur outil de travail s’effondrer.
Pour le Syndipros, le syndicat des diffuseurs, des producteurs et des salles de spectacle de Guadeloupe, cette nouvelle annonce n’a rien de satisfaisante, d’autant que les conditions d’accès à cette aide, ne correspondent pas à la réalité du terrain local.
Christian George, le président du Syndipros
En attendant, une reprise d’activité, les professionnels de la culture en Guadeloupe sont de plus en plus inquiets. Et s’étonne qu’au niveau local, aucune voix ne s’élève, pour faire état des particularités de notre territoire. Le Syndipros prévoit une hécatombe sociale bien au-delà du secteur culturel en Guadeloupe.
Christian George, président du Syndipros.
L’annonce arrive au moment même ou le gouvernement resserre l’étau dans plusieurs départements. La crise sanitaire perdure et avec elle, des conséquences catastrophiques pour la vie et pour la culture.
Ainsi, Roselyne Bachelot annonce une enveloppe de 115 millions d’euros pour soutenir le secteur du spectacle vivant et celui du cinéma. Une aide financière supplémentaire qui s’ajoute au fonds d’urgence et au fonds de soutien décidés, il y a quelques mois.
Cette annonce détaillée par la ministre de la culture prévoit 85 millions d’euros pour compenser les pertes du secteur du spectacle vivant et 30 millions d’euros pour le cinéma.
Oui mais voilà, ces sommes seront débloquées sous conditions et particulièrement dans les départements sous le coup du couvre feu, dans les prochaines semaines.
Une aide très attendue par un secteur moribond en Guadeloupe
La Guadeloupet n’est donc pour le moment pas concernée par cette rallonge budgétaire. En effet, si la Guadeloupe est classée comme département en état d’alerte maximale, le gouvernement n’a pas opté pour le couvre-feu sous nos latitudes. La situation pourrait évoluer dans les prochaines semaines, mais en attendant, les nouvelles mesures annoncées pour la culture ne concernent pas nos artistes et nos propriétaires de lieux.En outre, comment seront aidés nos professionnels de culture de façon à accéder à toutes les aides annoncées depuis le début de l’épidémie ? C’est le flou ! Le flou pour ceux qui ont dédié leur vie au bien commun culturel et qui plus le temps passe, voient leur outil de travail s’effondrer.
Pour le Syndipros, le syndicat des diffuseurs, des producteurs et des salles de spectacle de Guadeloupe, cette nouvelle annonce n’a rien de satisfaisante, d’autant que les conditions d’accès à cette aide, ne correspondent pas à la réalité du terrain local.
Christian George, le président du Syndipros
Christian George, le président du Syndipros
En attendant, une reprise d’activité, les professionnels de la culture en Guadeloupe sont de plus en plus inquiets. Et s’étonne qu’au niveau local, aucune voix ne s’élève, pour faire état des particularités de notre territoire. Le Syndipros prévoit une hécatombe sociale bien au-delà du secteur culturel en Guadeloupe.
Christian George, président du Syndipros.
Christian George, président du Syndipros