Quatre organisations professionnelles : L’union des métiers et des industries de l’hôtelleries, le groupement national des indépendants hôtellerie et restauration, le groupement national des chaines hôtelières et enfin le syndicat national de la restauration thématique et commerciale. Des organisations professionnelles qui ont pignon sur rue et qui représentent des milliers de professionnels à travers la France.
Aussi, lorsque ces organisations questionnent leurs mandants, c’est pour démontrer que le secteur est à l’agonie. Depuis plusieurs mois et plus encore après les dernières annonces.
Annulations en cascade, baisse du chiffres d’affaires, les adhérents à ces organisations professionnelles, admettent avoir perdu, notamment les traiteurs organisateurs de réceptions, 50% de leurs réservations, les deux dernières semaines de l’année 2021.
Les restaurateurs également sont nombreux à avoir perdu au moins 30% de leur chiffre d’affaires sans oublier les hôtels qui ont vu leur réservation fondre comme neige au soleil avec la circulation du variant Omicron et les mesures prises par le gouvernement en fin d’année.
C’est un tableau sombre que dresse les professionnels du secteur pour les dernières semaines de 2021 mais aussi pour les premières de 2022. Un secteur à genoux mis à mal par les décisions du gouvernement pour faire face à la crise sanitaire.
Une adaptation des mesures et une aide plus importante pour les entreprises
En clair, il faut que ça s’arrête! C’est le cri que lancent les adhérents de ces organisations professionnelles au gouvernement. Une rencontre téléphonique est d’ailleurs prévue ce mardi avec Bercy et le ministre de l’économie Bruno Lemaire. Une rencontre pour que soit adaptées les mesures prises pour le secteur.
Les organisations demandent un accès à l’activité partielle sans reste à charge ou encore des exonérations de charge de sécurité sociale ou des conditions assouplies d’élligibilité à certaines aides pour les entreprises du secteur. Ces organisations professionnelles, chiffres à l’appui, vont tenter de convaincre le gouvernement qu’il faut stopper l’hémorragie. Autrement le secteur hôtellerie Restauration ne s’en relèvera pas.
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