Au troisième trimestre de l’année qui vient de s’achever, l’économie guadeloupéenne a montré des signes favorables. Elle reste cependant fragile, selon les observations de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM).
Le climat des affaires s’est amélioré, comme envisagé précédemment, avec une activité un peu plus dynamique et un ralentissement général de la hausse des prix. Mais la croissance n’est toujours pas au rendez-vous. Elle est ralentie par le poids des charges d’exploitation enregistrées par les entreprises. Ces dernières ne parviennent toujours pas à faire face à l’inflation persistante. Cette situation risque de durer encore un moment, compte tenu du contexte général qui risque de se prolonger, avec des perspectives peu favorables, dans certains secteurs de référence.
Si les données enregistrées par l’IEDOM font état d’une progression dans le BTP, les secteurs du tourisme, de l’industrie et de l’agroalimentaire, eux, ne permettent pas de compenser la stagnation, voire les pertes, enregistrées par ailleurs.
En outre le climat des affaires augmente de 1,9 point sur la durée.
Les professionnels interrogés observent, malgré tout, une activité un peu plus soutenue, que le trimestre précédent. Ce qui leur a permis d’augmenter leurs effectifs et de maintenir une bonne orientation du marché de l’emploi, même si celui-ci demeure toujours sous tension.