Les agents du Syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG) dénoncent une nouvelle fois de "mauvaises conditions de travail". Le SMGEAG, dont la création remonte à septembre 2021, semble tarder à être opérationnel. Les problèmes financiers demeurent et les coupures d'eau se multiplient ; cela, malgré toutes les promesses.
A partir du jeudi 31 mars 2022, le syndicat UNSA a choisi de sensibiliser les agents et les usagers.
Une désorganisation totale dénoncée
Selon l'UNSA, depuis la création du Syndicat mixte, le personnel est malmené, entre les agents qui bénéficient d'un contrat de droit public et ceux qui viennent du privé.
Le syndicat dénonce l'instauration d'un fonctionnement non professionnel, du "bricolage", qui engendre des problèmes de management, structurels, organisationnels. L'établissement souffrirait aussi, selon l'organisation, d'un déficit de dialogue social, avec des conséquences énormes, sur le quotidien.
Les discussions entamées depuis plusieurs mois, avec le président et les différentes directions, sur l'amélioration de la situation des agents n'ont pas donné satisfaction aux personnels.
Un président et une gouvernance qui, cependant, ne sont pas inertes : des négociations seraient actuellement menées avec l'Agence française de développement (AFD) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour l'obtention d'un prêt conséquent, afin de mettre le SMGEAG réellement sur les rails.
Sensibiliser le grand public et les agents
En attendant, l'UNSA a choisi de faire quasiment un tour de la Guadeloupe, à compter de jeudi prochain, pour sensibiliser les agents, mais aussi la population, sur la situation.
Une opération synonyme de première étape, selon le syndicat, d'une série d'actions à venir.