L'UTS-UGTG condamnée à libérer les accès au CHUG

La direction du CHU de la Guadeloupe entend mener les actions de rigueur, face aux "entraves, agressions et dégradations", dans l'enceinte de l'hôpital. Un référé a été introduit devant le tribunal de Pointe-à-Pitre. Les juges ont donné raison au plaignant et condamne l'UTS-UGTG à libérer les lieux.

On connait, depuis ce mercredi 13 octobre, le résultat du référé introduit par la direction du Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG), contre l'Union des travailleurs de la santé (UTS-UGTG), en lien avec l'occupation de l'établissement de santé de Pointe-à-Pitre/Les Abymes, par le syndicat, mobilisé contre l'application de l'obligation vaccinale.

Le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre ordonne à l'UTS-UGTG de libérer l'ensemble des sites concernés, sous peine d’expulsion, "avec au besoin le concours de la force publique". 
La section syndicale est aussi sommée de "remettre les lieux en leur état antérieur et en particulier de procéder à l'enlèvement de tous les objets empêchant le libre accès des personnes et des véhicules aux sites (...) à peine d'astreinte de 500 euros par jour de retard et par infraction constatée". 
L'organisation syndicale est, par ailleurs, condamnée à payer 1500 euros ; somme attribuée à la partie adverse, pour frais d'avocats.

Ordonnance de référé du 13 octobre 2021

Dans le même temps, la direction du CHUG et la Commission médicale d'établissement condamnent, dans un communiqué titré "Réactions du CHU face aux exactions", les comportements qui pénalisent les malades et les personnels de l'hôpital, depuis le 29 septembre 2021 : blocage de services, encollage de serrures, barrages des parkings, abattages sauvage d’arbres, agressions, etc. Elles annoncent qu'elles "conduiront sans relâche des actions pour revenir à une situation de droit".

Communiqué de presse du CHU face aux exactions - 13/10/2021