La brume de sable à nouveau responsable d'une mauvaise qualité de l'air en Guadeloupe

Mauvaise qualité de l'air, ce dimanche 5 juin 2022
La qualité de l'air se détériore, sur l'archipel, en raison du passage de brumes de sable. La Préfecture a déclenché la procédure d’information et de recommandation, ce dimanche 5 juin, avant la procédure d'alerte, prévue demain.

Les Guadeloupéens sont désormais habitués... Ciel laiteux et difficultés, parfois, à respirer ne veulent dire qu'une chose. Une brume de sable du Sahara est actuellement de passage dans l'archipel.

Ainsi, ce dimanche 5 juin, la qualité de l'air est mauvaise. La concentration en particules fines de moins de 10 micromètres de diamètre (PM10) dans l’air devrait dépasser les 50 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, valeur correspondant au seuil d’information et de recommandation.

Selon Gwad'Air, la valeur atteinte à la station de Basse-Terre, ce matin, à 10 heures est de 59 μg/m3 en moyenne entre 0 h et 8 h.

Face à cette prévision, la procédure d’information et de recommandation est déclenchée conformément à l’arrêté préfectoral relatif à la gestion des épisodes de pollution dans l’air ambiant.

Cette pollution est principalement liée au passage des brumes de sables sur l’archipel guadeloupéen, mais également à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles…).

Recommandations pour personnes fragiles

Pour les populations vulnérables : femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques ;

Pour les populations sensibles : personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé,
  • Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort,
  • Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.
  • Limitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe,
  • Limitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.