Les participants ont été répartis en 2 groupes.
Les membres du groupe test avaient gratuitement des cigarettes électroniques, du liquide, une quantité de nicotine standard et des conseils. Ils pouvaient aussi recourir à des substituts nicotiniques payants.
Ceux du groupe témoin recevaient les mêmes conseils et un bon de 50 dollars à utiliser comme ils le souhaitaient, notamment pour des substituts nicotiniques.
Tous ont eu une visite de suivi 6 mois après la date d’arrêt prévue. Un contrôle biochimique de leur abstinence était alors réalisé. Plus de la moitié du groupe test s’est dit abstinent la semaine d’avant la visite contre un peu plus du tiers du groupe témoin. Dans les faits l’abstinence a été validée pour 28,9% du groupe test...Contre 16,3% du groupe témoin.
Très peu dans le groupe test ont eu recours aux substituts nicotiniques : moins de 7%. Contre plus de 63% du groupe témoin.
Par ailleurs, un peu plus de 21% du groupe test dit se passer totalement de nicotine sous quelque forme que ce soit. Contre 33,7% du groupe témoin. En matière de sécurité durant les 6 mois de suivi, des effets indésirables graves se sont produits dans les mêmes proportions dans les 2 groupes. Entre 4 et 5%. Selon les auteurs de l’étude « l’ajout des cigarettes électroniques a entraîné une plus grande abstinence de consommation de tabac ».
L’étude a toutefois des limites. D’abord les participants connaissaient leur affectation de groupe. Ensuite le groupe témoin avait un bon, mais pas de substituts gratuits. Puis les liquides étaient fournis pendant 6 mois seulement. Enfin, les participants étaient classés d’office comme non abstinents s’il manquait des données pour vérifier biochimiquent leur abstinence tabagique.