La commune de Petit Bourg et l'Etat face aux habitants des secteurs dangereux

Vue depuis le haut de la falaise de Bovis, à Petit-Bourg
Un problème vieux de plusieurs années que la commune de Petit Bourg tente de résoudre mais qui laisse toujours un goût amer aux résidents de ces zones considérées comme dangereuses. Le maire et le représentant du Préfet étaient cette semaine sur le terrain.

L'une de ces discussions que Cyril Roule, secrétaire général adjoint de la Préfecture délégué à la cohésion sociale, a eu cette semaine avec les habitants de Bovis à Petit Bourg. 
Ils ne sont d'ailleurs pas seuls à voir s'effondrer le sol sous leurs habitations et à s'entendre dire qu'ils doivent quitter les lieux. A Belair et Pointe à Bacchus, le problème est le même, et l'amertume aussi. 

Jocelyne Hatchi, résidente de Bovis
 

Cette situation, David Nébor, tout nouveau maire de Petit Bourgn n'a pas attendu d'être le chef d'édilité pour s'en charger. Cette fois encore, il est venu à la rencontre des concernés pour repréciser ou reformuler les propositions de la commune.

David Nébor, maire de Petit Bourg
 

Et David Nébor n'est pas venu seul. Le nouveau secrétaire général adjoint de la Préfecture, délégué à la cohésion sociale, l'a accompagné. Il s'agit avant tout de rassurer la population sur les intentions de l'Etat et de la commune

Cyril Roule Secrétaire général adjoint de la Préfecture
 

Pourtant, depuis le début de ces échanges entre les riverains de ces zones dangereuses et les autorités compétentes, certains ont accepté l'offre qui leur avait été faite. Leur sécurité etait à ce prix.

Pour les autres, ils ont désormais jusqu'au 15 décembre pour décider de leur avenir. Un délai que la mairie espère suffisant pour que tous les résidents puissent trouver une réponse adéquate à leur attente

Voir aussi : Délocalisation et expropriation : quand la menace est avérée…