Recel, détournement, Trafic d’influence, concussion, prise illégale d’intérêts ou encore favoritisme… C’est une véritable cartographie de la corruption en France que publient les services de la sécurité intérieure.
Les chiffres sont basés sur le nombre d’infractions d’atteinte à la probité enregistrées par la police et la gendarmerie en 2021. Une évidence se dessine, ces infractions ont augmenté de 5% par an entre 2016 et 2021.
Une moyenne a été faite par tranche de 100 000 habitants et il en ressort que dans les régions d’Outre-Mer, ces faits sont entre 2,1 et 4 infractions pour 100 000 habitants quand, à Paris par exemple, elles sont 2 en moyenne.
En Guadeloupe comme en Guyane ou en Corse, on dénombre 3 infractions pour 100 000 habitants.
Dans le détail, ce sont les collectivités d’Outre-Mer, qui remportent la palme de la corruption. Saint Pierre et Miquelon, Saint Barthélemy, Saint Martin, Wallis et Futuna, Polynésie Nouvelle Calédonie recensent 72% d’actes relevant de la Fraude ou de la tromperie.
La part des détournements de fonds publics dans les faits constatés, est de 39%, de 16% pour la corruption et de 14% pour le favoritisme.
L’étude explique ces chiffres élevés, notamment par le statut particulier de certaines de ces collectivités. Des cartes, des graphiques expliquent dans le détail les faits constatés mais aussi le profil des victimes qui sont en majorité dans nos régions, des personnes morales alors que les mis en cause sont essentiellement des personnes physiques.
Voir aussi :
étude portant sur les atteintes à la probité sur le territoire français.