L'accès des producteurs aux aides POSEI, principales aides aux agriculteurs d'Outre-mer, est conditionnée à l'adhésion à une organisation de producteurs ou à une livraison à un industriel.
Dispositif qui pemet dans un premier temps de structurer les filières et l'inscription des producteurs dans des schémas de commercialisation.
12376 exploitations ont bénéficié d'une aide publique en 2020 sur 26587 exploitations répertoriées dans le cadre du recensement agricole de 2020, soit à peine une sur deux.
Disparités suivant les territoires, les aides POSEI représentent 4% en Guyane contre la moitié aux Antilles et à la Réunion.
La canne à sucre et la banane bénéficient en grande partie de ces aides qui sont faibles, voire très faibles pour les autres filières. La pêche ou encore l’aquaculture bénéficient de 12 millions d’euros et ne peuvent avoir un développement souhaité.
Les conditions pour obtenir des aides POSEI conduit donc à éloigner des aides publiques une part importante des producteurs, notamment ceux des filières de diversifications : la complexité du montage des dossiers, les longs délais de paiement qui nécessitent un préfinancement, et l'obligation d'un co-financement pêrsonnel, expliqueraient ce faible taux de bénéficiaires des aides.