Dans un premier temps, la direction du CHBT rappelle la réalité des chiffres de l'établissement : plus de 93% du personnel du CHBT répondent désormais aux critères définis par la loi : schémas vaccinaux amorcés, certificats de guérison ou encore contre-indications.
Les 7% restants font partie des personnels suspendus. Et pour le CHBT, certains parmi eux sont sur les barricades qui gènent l'accession à l'établissement :
Les équipes de relève des soignants et plus longtemps encore le personnel technique, logistique et administratif (sont bloqués) en fonction de leur bon vouloir. Les livraisons de linge et de repas ont été entravées certains jours et des fournisseurs incontournables pour le fonctionnement d’un hôpital ont été empêchés de pénétrer dans l’établissement.
La direction du CHBT déplore les dépôts de détritus qui jonchent les entrées de l'établissement. Elle rappelle qu'un référé enjoint les manifestants à libérer ces accès sous peine d’une astreinte de 1 000€ par jour. Elle compte d'ailleurs exercer ce droit et n'exclue pas de prendre des sanctions disciplinaires si nécessaire.
Mais plus généralement, il s'agit pour elles d'appuyer ses personnels. Elle rappelle d'ailleurs que :
Nul ne peut être contraint à faire grève, le blocage de l'accès au lieu de travail, visant à paralyser l'activité, est illégal. De plus, les personnels du CHBT suspendus ne sont plus en activité et n’ont donc plus leur qualité de représentations syndicales pour certains.
Vous n’avez pas à baisser les yeux et vous sentir mal face à ces personnes comme certains d’entre vous me l’ont signalé.
Une prise de position qui ne manquera pas d'être diversement appréciée par les personnels et particulièrement commentée sur les barrages autour du CHBT.