En cette période festive, il faudra redoubler de vigilance lors d'évènements où l'on est susceptible de consommer des boissons.
Les témoignages de victimes droguées avec du GHB, également appelé la "drogue du violeur", lors de soirées ces dernières semaines, se multiplient sur les réseaux sociaux.
La "drogue du violeur"
Le gamma-hydroxybutyrate (GHB) est une drogue de synthèse sous forme de poudre blanche ou d’un liquide inodore, insipide et incolore. Ce produit est introduit par des malveillants voulant abuser d’une personne à son insu pour l'endormir et lui faire perdre la mémoire.
Le gouvernement par le biais de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives a lancé il y a quelques jours, une nouvelle campagne de prévention et d'information sur cette substance sur les Réseaux Sociaux. Des messages relayés par la préfecture de Martinique.
Il est difficile d'évaluer précisément le nombre de victimes en Martinique.
Le GHB est classé dans la liste des stupéfiants interdits. Son usage constitue désormais une circonstance aggravante en matière de viol et d'agressions sexuelles. Ainsi, pour un viol commis dans cette circonstance, la peine a été portée à 20 ans de réclusion criminelle.
Se protéger
En plus de la répression, la sensibilisation est également importante. Chacun est invité à plus de vigilance et à se protéger ainsi que ses proches.
Quelques astuces sont possibles pour sécuriser sa boisson comme les "capuchons anti-drogue" qui sont vivement conseillés aux professionnels.
D'autres techniques plus élaborées existent comme des pailles, des dessous de verre ou encore un vernis à ongles capables de détecter la présence du GHB dans son verre.