La fin de non-recevoir du Collectif des organisations en lutte

Alors que le ministre des Outre-mer venait d'atterrir en Guadeloupe, le Collectif des organisations en lutte a exprimé ses conditions pour que des échanges aient lieu. sept conditions dont certaines restent très éloignées de celles que le représentant du gouvernement peut accepter.

C'est peut-être la seule simultanéité que l'on pourra trouver entre la visite du ministre des Outre-mer et le "Collectif des Organisations en lutte" : Ils se sont exprimés en même temps. Un signe aussi du dialogue de sourd auquel la Guadeloupe est appelée à assister durant les prochaines 24 heures.

24 heures, le temps prévu pour cette visite de Sébastien Lecornu qui, en soi, est déjà le premier problème du Collectif qui compte imposer son rythme et ses conditions au ministre et, plus largement, au gouvernement.
Dans un premier temps, le Collectif refuse le nombre limité à 6 personnes pour composer la délégation qui irait rencontrer le ministre. Il estime que cette rencontre doit être ouverte à tous ses membres. 
Sur le fond, le Collectif estime que ces premiers échanges ne peuvent être que ceux qui détermineront les discussions à venir et la méthode de discussion.

Enfin, le Collectif émet sept exigences qui, pour certaines comme "l'arrêt des procédures et poursuites prononcées et en cours contre les militants, les manifestants, le peuple et singulièrement les jeunes", auront forcément du mal à passer du côté du gouvernement.

Voir l'ensemble du document du Collectif : 

Déclaration du Collectif des organisations en lutte

Une déclaration qui se termine par un appel au renforcement des piquets de grève. En somme, la démonstration, si besoin était, que ces discussions relèvent pour l'heure de l'impossible.

Réactions de Jean-Marie Nomertin (CGTG), Max Evariste (FO) et Maïté M'Toumo (UGTG)
 

©Guadeloupe

 

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