Sandra Roche n'est pas une inconnue pour le grand public et pour le monde universitaire. En mars dernier, elle avait participé au concours "Ma thèse en 180 secondes" elle l'avait d'ailleurs remporté brillamment.
Mais ce lundi, les choses étaient autrement plus sérieuses. L'heure de la soutenance de thèse, la vraie, est arrivée. Et c'est dans une tout autre ambiance que la jeune scientifique a dû développer le fruit de ses recherches érigé en thèse pour convaincre son jury sur la valeur scientifique de son postulat : valoriser les sargasses en charbons actifs en vue du stockage de l'énergie électrique.
Tout au long de ce parcours, Sandra Roche a bénéficié des conseils et du suivi de Sarra Gaspard et de Louis Taverna, ses directeurs de thèse. Ils sont les premiers témoins de la détermination et de la persévérance de la jeune femme, toutes qualités que la thèse vient consacrer aujourd'hui.
Quatre années de recherches, d'échecs quelquefois, de réussites surtout viennent se conclure par ces 45 minutes de soutenance et deux heures d'interrogation par le jury.
Rien qui puisse ébranler ses convictions et surtout, son assurance. Elle l'aborde d'ailleurs comme une simple discussion, comme l'indique l'une des feuilles qu'elle a placée devant elle, comme pour réguler toute tension qui pourrait poindre : "Je suis en discussion". Et le process fonctionne à merveille.
Une thèse de plus de 200 pages et surtout, une source d'énergie identifiée qu'il appartiendra désormais au Docteure en chimie Sandra Roche, de contribuer à son exploitation.