Quand les poumons sont défaillants, les patients gravement atteint par la Covid 19 sont placés sous Ecmo, l'oxygénation par membrane extracorporelle. C'est un appareil qui supplée les organes. La crise sanitiare incite la Guadeloupe à se doter d'un tel matériel dans les prochaines semaines
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Depuis le début de la pandémie, les nécessités médicales pour répondre aux besoins des patients ont amplifié la pressions sur les services de réanimation. Il s'agit souvent de tout mettre en oeuvre pour assurer la survie de certains malades. Et quelques fois, cette survie demande plus que ce que les matériels sur place permettent de mettre en place.
Le CHUG a donc pris l'option d'acheminer de tels malades vers la Martinique qui utilise la technique de l'ECMO, Oxygénation par membrane extracorporelle, pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë lié, chez certains malades, à la COVID-19
Il faut savoir que les établissements hospitaliers des Antilles et de la Guyane sont organisés en complémentarité. Ainsi, la Martinique s'était depuis longtemps dotée de l'ECMO parce que c'est elle qui a développé la cardiologie. L'ECMO est pour cela un outil essentiel.
Avec la COVID 19, tous les établissements sont obligés de posséder un tel appateil. De fait, la Guadeloupe envisage désormais de l'acquérir.
Notons aussi : Un rapport de l'Assistance Publique et des Hôpitaux de Paris mentionne que :
" Dans ses formes les plus graves, la COVID-19 peut entrainer un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) sévère, pouvant évoluer rapidement vers une hypoxémie profonde réfractaire à la ventilation mécanique conventionnelle et le décès. Jusqu’à présent, l’efficacité de l’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) pour le traitement de sauvetage de ces patients n’était pas établie.
Une étude rétrospective de cohorte a été réalisée au sein de cinq unités de soins intensifs (USI) des hôpitaux de l’AP-HP Pitié-Salpêtrière, Tenon et Saint-Antoine (groupe hospitalier universitaire APHP-Sorbonne Université) pour établir les caractéristiques cliniques et le devenir des patients traités par ECMO dans le cadre d’un SDRA sévère lié à la COVID-19. Avec 83 patients inclus et un suivi complet à J60 après l’initiation de l’ECMO, il s’agit à ce jour de la plus importante série publiée sur le sujet.
Les patients placés sous ECMO présentaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë d’une sévérité la plus extrême rapportée à ce jour, et ce bien que 94% d’entre eux aient été préalablement placés en décubitus ventral. Malgré l'extrême gravité clinique à la mise en place du dispositif, la mortalité observée à J60 n’a été que de 31%.
Les conclusions de cette étude montrent ainsi que dans les cas étudiés, la survie des patients souffrant d’une forme très grave de COVID-19 et traités par ECMO est similaire à celle rapportée dans les études récentes évaluant l’intérêt de l’ECMO dans le traitement des SDRA sévères.
Le CHUG a donc pris l'option d'acheminer de tels malades vers la Martinique qui utilise la technique de l'ECMO, Oxygénation par membrane extracorporelle, pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë lié, chez certains malades, à la COVID-19
Il faut savoir que les établissements hospitaliers des Antilles et de la Guyane sont organisés en complémentarité. Ainsi, la Martinique s'était depuis longtemps dotée de l'ECMO parce que c'est elle qui a développé la cardiologie. L'ECMO est pour cela un outil essentiel.
Avec la COVID 19, tous les établissements sont obligés de posséder un tel appateil. De fait, la Guadeloupe envisage désormais de l'acquérir.
" Dans ses formes les plus graves, la COVID-19 peut entrainer un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) sévère, pouvant évoluer rapidement vers une hypoxémie profonde réfractaire à la ventilation mécanique conventionnelle et le décès. Jusqu’à présent, l’efficacité de l’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) pour le traitement de sauvetage de ces patients n’était pas établie.
Une étude rétrospective de cohorte a été réalisée au sein de cinq unités de soins intensifs (USI) des hôpitaux de l’AP-HP Pitié-Salpêtrière, Tenon et Saint-Antoine (groupe hospitalier universitaire APHP-Sorbonne Université) pour établir les caractéristiques cliniques et le devenir des patients traités par ECMO dans le cadre d’un SDRA sévère lié à la COVID-19. Avec 83 patients inclus et un suivi complet à J60 après l’initiation de l’ECMO, il s’agit à ce jour de la plus importante série publiée sur le sujet.
Les patients placés sous ECMO présentaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë d’une sévérité la plus extrême rapportée à ce jour, et ce bien que 94% d’entre eux aient été préalablement placés en décubitus ventral. Malgré l'extrême gravité clinique à la mise en place du dispositif, la mortalité observée à J60 n’a été que de 31%.
Les conclusions de cette étude montrent ainsi que dans les cas étudiés, la survie des patients souffrant d’une forme très grave de COVID-19 et traités par ECMO est similaire à celle rapportée dans les études récentes évaluant l’intérêt de l’ECMO dans le traitement des SDRA sévères.