A moins de 3 ans des JO-2024 de Paris, le comité d'organisation s'est penché mardi sur son programme de 45 000 bénévoles qui seront recrutés à partir de février 2023, ainsi que sur le relais de la flamme olympique.
45 000 bénévoles pour accueillir les spectateurs
A l'occasion de son premier conseil d'administration après les Jeux olympiques de Tokyo, le comité d'organisation des JO (Cojo) a esquissé les grands principes du programme de bénévoles qui accueilleront par exemple les spectateurs sur les sites de compétition.
Ces volontaires seront recrutés via une plateforme ouverte au grand public en février 2023, a-t-il précisé. Celui-ci travaille aussi avec les collectivités qui peuvent avoir leurs propres bénévoles, comme la ville de Paris.
A l'occasion d'un point-presse lundi, le président (PS) de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a marqué sa volonté de voir 10 000 bénévoles sur les 45 000 émaner du département. "On est prêt à s'engager à les préparer, à les pré-recruter, à mettre les moyens", a précisé Emmanuel Constant, vice-président chargé de l'éducation et des JO.
"On travaille à des passerelles et à ce qui peut être mutualisé", a-t-on souligné au Cojo. "On va le penser avec eux", a-t-on assuré de même source.
Quel territoire antillais accueillera la flamme ?
La flamme olympique a aussi été au menu de la journée.
Il est prévu qu'elle puisse passer dans chaque département français et également dans un territoire d'Outre-Mer. Les Antilles, la Guadeloupe, terre du judoka et multiple champion olympique Teddy Riner et la Martinique, tiennent la corde.
L'année 2022 servira à discuter avec les collectivités locales et à finaliser les 70 jours de parcours de la flamme olympique, au cours duquel il pourra y avoir aussi des "relais collectifs". Le tracé sera dévoilé au "premier semestre 2023".
Le conseil d'administration du Cojo a par ailleurs acté l'arrivée de Sandrine Martinet, porte-drapeau de l'équipe de France paralympique à Tokyo, en remplacement de l'ancienne championne olympique guadeloupéenne Marie-José Pérec. A aussi été validé le principe d'un "comité d'excellence environnementale".